L'autrice n'étant pas avare de teasing, j'attends toujours avec une grande impatience la sortie de ses romans. Le premier tome de Terre de Brume n'a pas fait exception à la règle, j'ai toutefois réussi à attendre (15 jours ^^) de la rencontrer aux Aventuriales de Ménétrol pour en prendre possession. Il est des livres qui ne dorment pas longtemps dans la PAL. D'autant plus quand ma copinaute Sia vient me solliciter pour une lecture commune. Nous voilà donc embarquées toutes deux dans la brume... Son avis par ici !
Année d'édition : 2018
Nombre de pages : 288 pages
Genre : fantasy jeunesse
Edition : Rageot
#ISBN9782700259230
Synopsis :
Depuis le Bouleversement, cataclysme qui a recouvert son monde d'une brume toxique en ne laissant que de rares survivants, Héra vit à Taho dans le Sanctuaire de Prêtres de l'eau, où elle apprend à maîtriser la magie pour devenir guerrière.
Au cours d'une mission, elle rencontre Intissar, une Sœur de Feu capable de communiquer avec les esprits. Intissar a bravé sa propre communauté pour venir avertir les habitants de Taho d'un terrible danger. Mais il est déjà trop tard : une vague de Brume, peuplée de créatures ni mortes ni vivantes, s'est levée... et frappe le Sanctuaire. Et elle frappera encore. Héra et Intissar s'allient afin d'empêcher leur monde de sombrer dans l'oubli.
Mon avis :
Me voilà donc arrivée à Mirar, un monde qu'un cataclysme a recouvert d'une brume mystérieuse, caustique et qui a radicalement changé le mode de vie des habitants. La toxicité de ce nuage vaporeux a en effet forcé tous les survivants de la catastrophe à se regrouper sur les hauteurs, séparant la population en différents groupes qui ont évolué dans des directions différentes, en fonction des ressources à leur disposition.
On entrevoit déjà ici un message environnemental fort. L'eau est devenue une denrée rare. Le vent, qui permettrait aux communautés de se rejoindre facilement, a disparu. La magie est désormais nécessaire au moindre voyage, mais cette magie produit elle-même de la brume... Vous voyez le problème ?
Mais quand, soudainement, la brume se peuple de monstres et attaque les survivants, plus question de la jouer perso. Intissar, une soeur du feu, se met en tête d'aller prévenir ses lointains voisins, les Prêtre·sse·s de l'eau.
On se rend compte alors que cette distance a fait des dégâts. La peur de l'autre, les a priori sont nombreux et créent un sentiment de méfiance et de danger qui mettent naturellement les différents peuples en conflit. On sent bien que ce n'est pas l'ouverture d'esprit qui les étouffe ! Là encore, on perçoit un message capital...
Heureusement, pas le temps de se tirer dans les pattes trop longtemps. Héra, jeune prêtresse de l'eau, va rapidement devoir dépasser ses préjugés et s'allier à son antagoniste élémentaire pour sauver le monde.
Débute alors une aventure haletante sur les flots vaporeux... on se laisse envelopper par la brume, aux côtés d'Héra et Intissar, voguant vers l'inconnu... et le danger. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'autrice n'épargne pas ses personnages (ni ses lecteurs, par la même occasion...) ! Les pages se tournent à une vitesse folle, les déconvenues s'enchaînent... rendant impossibles les haltes prévues tous les 5 chapitres de cette lecture commune.
Au-delà de l'aventure, j'ai pris un immense plaisir à suivre ces personnages féminins très forts. Si elles représentent des éléments opposés, elles sont d'une complémentarité parfaite dans leur tempérament. Leur relation évolue au fil du récit, de la méfiance à la collaboration, aux combats dos à dos, chacune confiant sa vie à l'autre, puis à l'affection dans laquelle je me complais à voir une certaine tension (agréable, la tension...) et à espérer qu'elle ira plus loin dans le deuxième tome. Je ne considère pas la romance comme indispensable dans un roman fantasy, j'ai d'ailleurs adoré ce tome qui en est dépourvu, mais... A bon entendeuse...
Le récit est court, mais quelques pages suffisent à s'attacher aux différents protagonistes. A noter que les mâles sont peu nombreux mais bien campés, entre Pylos, figure protectrice par excellence, et le bellâtre suffisant de l'académie de l'eau...
Au fil des pages, on en apprend davantage sur l'utilisation des magies différentes, mais aussi sur les croyances et les mythologies de chacune des quatre "factions" mentionnées (les amateurs de Grèce antique reconnaîtront quelques clins d’œil qui y sont faits).
Elles sont habilement utilisées pour construire l'univers, nous faire découvrir l'avant cataclysme, les combats qui ont précédé, et donner de la profondeur au roman.
Quant à la fin... elle nous laisse sur une ultime inspiration qu'il va nous falloir retenir jusqu'à la suite. Mais quel twist ! Elle laisse sans conteste le lecteur avide d'en découvrir plus et de savoir où tout cela va les mener... on me souffle dans l'oreillette que le tome 2 est à paraître début mai 2019. L'attente va être bien longue !
Bonus de cet ouvrage dont le contenu possède toutes les qualités ? Un contenant superbe, avec une couverture dévoilée en pleine canicule et qui m'a permis de rêver de fraîcheur en attendant la sortie !
En conclusion, parce que je sens que je suis partie dans tous les sens : ce tome 1 de Terre de Brume est un page-turner frais, efficace, qui en moins de 300 pages offre un univers complet tant dans sa géographie, son histoire que dans ses peuples. Les personnages fouillés, forts et attachants n'enlèvent rien au plaisir de la lecture. Once more, Cindy nous embarque à l'aventure, en distillant des messages importants. Et c'est toujours un bonheur ! Vivement la suite !
Année d'édition : 2018
Nombre de pages : 288 pages
Genre : fantasy jeunesse
Edition : Rageot
#ISBN9782700259230
Synopsis :
Depuis le Bouleversement, cataclysme qui a recouvert son monde d'une brume toxique en ne laissant que de rares survivants, Héra vit à Taho dans le Sanctuaire de Prêtres de l'eau, où elle apprend à maîtriser la magie pour devenir guerrière.
Au cours d'une mission, elle rencontre Intissar, une Sœur de Feu capable de communiquer avec les esprits. Intissar a bravé sa propre communauté pour venir avertir les habitants de Taho d'un terrible danger. Mais il est déjà trop tard : une vague de Brume, peuplée de créatures ni mortes ni vivantes, s'est levée... et frappe le Sanctuaire. Et elle frappera encore. Héra et Intissar s'allient afin d'empêcher leur monde de sombrer dans l'oubli.
Mon avis :
Me voilà donc arrivée à Mirar, un monde qu'un cataclysme a recouvert d'une brume mystérieuse, caustique et qui a radicalement changé le mode de vie des habitants. La toxicité de ce nuage vaporeux a en effet forcé tous les survivants de la catastrophe à se regrouper sur les hauteurs, séparant la population en différents groupes qui ont évolué dans des directions différentes, en fonction des ressources à leur disposition.
On entrevoit déjà ici un message environnemental fort. L'eau est devenue une denrée rare. Le vent, qui permettrait aux communautés de se rejoindre facilement, a disparu. La magie est désormais nécessaire au moindre voyage, mais cette magie produit elle-même de la brume... Vous voyez le problème ?
Mais quand, soudainement, la brume se peuple de monstres et attaque les survivants, plus question de la jouer perso. Intissar, une soeur du feu, se met en tête d'aller prévenir ses lointains voisins, les Prêtre·sse·s de l'eau.
On se rend compte alors que cette distance a fait des dégâts. La peur de l'autre, les a priori sont nombreux et créent un sentiment de méfiance et de danger qui mettent naturellement les différents peuples en conflit. On sent bien que ce n'est pas l'ouverture d'esprit qui les étouffe ! Là encore, on perçoit un message capital...
Heureusement, pas le temps de se tirer dans les pattes trop longtemps. Héra, jeune prêtresse de l'eau, va rapidement devoir dépasser ses préjugés et s'allier à son antagoniste élémentaire pour sauver le monde.
Débute alors une aventure haletante sur les flots vaporeux... on se laisse envelopper par la brume, aux côtés d'Héra et Intissar, voguant vers l'inconnu... et le danger. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'autrice n'épargne pas ses personnages (ni ses lecteurs, par la même occasion...) ! Les pages se tournent à une vitesse folle, les déconvenues s'enchaînent... rendant impossibles les haltes prévues tous les 5 chapitres de cette lecture commune.
Au-delà de l'aventure, j'ai pris un immense plaisir à suivre ces personnages féminins très forts. Si elles représentent des éléments opposés, elles sont d'une complémentarité parfaite dans leur tempérament. Leur relation évolue au fil du récit, de la méfiance à la collaboration, aux combats dos à dos, chacune confiant sa vie à l'autre, puis à l'affection dans laquelle je me complais à voir une certaine tension (agréable, la tension...) et à espérer qu'elle ira plus loin dans le deuxième tome. Je ne considère pas la romance comme indispensable dans un roman fantasy, j'ai d'ailleurs adoré ce tome qui en est dépourvu, mais... A bon entendeuse...
Le récit est court, mais quelques pages suffisent à s'attacher aux différents protagonistes. A noter que les mâles sont peu nombreux mais bien campés, entre Pylos, figure protectrice par excellence, et le bellâtre suffisant de l'académie de l'eau...
Au fil des pages, on en apprend davantage sur l'utilisation des magies différentes, mais aussi sur les croyances et les mythologies de chacune des quatre "factions" mentionnées (les amateurs de Grèce antique reconnaîtront quelques clins d’œil qui y sont faits).
Elles sont habilement utilisées pour construire l'univers, nous faire découvrir l'avant cataclysme, les combats qui ont précédé, et donner de la profondeur au roman.
Quant à la fin... elle nous laisse sur une ultime inspiration qu'il va nous falloir retenir jusqu'à la suite. Mais quel twist ! Elle laisse sans conteste le lecteur avide d'en découvrir plus et de savoir où tout cela va les mener... on me souffle dans l'oreillette que le tome 2 est à paraître début mai 2019. L'attente va être bien longue !
Bonus de cet ouvrage dont le contenu possède toutes les qualités ? Un contenant superbe, avec une couverture dévoilée en pleine canicule et qui m'a permis de rêver de fraîcheur en attendant la sortie !
En conclusion, parce que je sens que je suis partie dans tous les sens : ce tome 1 de Terre de Brume est un page-turner frais, efficace, qui en moins de 300 pages offre un univers complet tant dans sa géographie, son histoire que dans ses peuples. Les personnages fouillés, forts et attachants n'enlèvent rien au plaisir de la lecture. Once more, Cindy nous embarque à l'aventure, en distillant des messages importants. Et c'est toujours un bonheur ! Vivement la suite !
Première lecture du #PLIB2019 !
Une pensée émue pour les livres qui ne vont pas attendre 15 jours, mais plutôt 15 ans avant de sortir de ta bibliothèque. Il y a vraiment des chouchous !
RépondreSupprimerJe ne te donne pas tort. Si le vent fait défaut à Mirar, c'est une vraie bouffée de fraicheur que de lire mme van Wilder. Intensité et engagement, deux choses que je trouve de plus en plus indispensables dans mes lectures. Quand la société déçoit par son peu d'altruisme, c'est agréable de lire tout à l'inverse.
Eh, on a tou·te·s nos chouchou·te·s par vrai ? ^^
SupprimerCindy a un talent certain pour faire passer des messages sans être moralisatrice ce qui, à mon sens, est le meilleur moyen d'y parvenir. Une bouffée de fraîcheur, comme tu dis, que je ne me lasse pas de ressentir !
Un autrice qu'il faut que je découvre !
RépondreSupprimerBelle chronique ;)
Tu peux foncer les yeux fermés ! Son écriture est agréable, ses intrigues bien ficelées, et ses messages importants et bien traités !
Supprimer