mardi 20 février 2018

Charlene ne reviendra pas de Lisa Unger

Vous connaissez une des pires galères dans le domaine des challenges littéraires ? Trouver un auteur en U. Heureusement, d'autres sont passé·e·s par-là avant moi, et j'ai pu allègrement piocher dans leurs listes passées !

Année de parution : 2012
Nombre de pages : 439 pages
Genre : Thriller/Policier
Edition : Pocket







Synopsis :
Quand la disparition d'une adolescente réveille le sombre passé d'une communauté bien tranquille. Un thriller habile orchestré de main de maître par la reine du suspense psychologique. Dans la petite ville des Hollows, chacun se connaît depuis l'enfance. Ici, tout est calme, rassurant. Alors, quand un soir Charlene, une adolescente gothique et vaguement rebelle, ne rentre pas chez elle, personne ne semble prêt à envisager le pire. Jusqu'au jour où l'inspecteur Jones fait un curieux parallèle entre la disparition de Charlene et celle de Sarah, une lycéenne retrouvée morte vingt ans plus tôt. Souvenirs enfouis, existences mensongères... Caché à l'abri de ces jolies façades fleuries, le mal veille. Bientôt, il frappera de nouveau.

Mon avis :

J'ai mis du temps à écrire cet article, pour la simple raison que ce livre ne m'a rien laissé d'exceptionnel. C'est un thriller assez classique, qui n'a suscité en moi ni angoisse, ce que j'attends généralement de ce genre de romans, ni waouh, puisqu'il n'y a pas de turnover majeur.

Deux intrigues se mêlent dans cette histoire. Celle de Charlene, disparue de chez ses parents, et celle que l'événement remet en mémoire à toute la ville, à savoir le meurtre de Sarah commis une vingtaine d'années plus tôt.
L'enquête se met vite en branle pour retrouver Charlene, avec un schéma classique d'entourage hyper impliqué. En effet, le chef de la police n'est autre que le père du petit ami de la disparue, tandis que la mère de ce dernier n'est ni plus ni moins que la psychologue du principal suspect. On est dans une petite ville, où tout le monde connait tout le monde, et tous sont liés les uns aux autres par du fricotage de lycée ou, pour les plus chanceux, par de sinistres secrets.

Pour ce qui est de l'intrigue de Charlene, j'ai été assez déçue qu'on sache dès le début qui était le responsable. Certes, une porte de sortie était laissée ouverte vers un retournement de situation, mais elle s'est malheureusement refermée sans être utilisée. A partir de là, on assiste juste au resserrement des mailles du filet sur le suspect, de façon assez peu palpitante.

La deuxième énigme, la plus ancienne, est plus intéressante. Au fil des pages, on assiste à des scènes qui nous révèlent la vérité, qui n'est pas forcément celle qui a été admise à l'époque. Elle met en lumière les choix des personnages sur le moment, et les conséquences qu'ils ont eu sur leur vie, leur comportement... et leur descendance.

Deux bémols : les enfants ont la fâcheuse tendance à reproduire les comportements de leurs parents, parfois sur plusieurs générations... Je préfère quand le message dit qu'on peut devenir quelqu'un de bien, même si nos parents ne sont pas exempts de tout reproche (bon, les personnages sont jeunes dans ce livre, et n'ont pas forcément rompu le carcan à ce moment-là).
Deuxième chose, le développement de certains personnages qui n'ont qu'une faible influence sur le récit qui, même s'il est agréable, le serait plus s'il ne se faisait pas au détriment des autres...

En somme, un thriller/policier au style assez quelconque et dont l'intrigue majeure est décevante. L'intrigue secondaire est beaucoup plus enthousiasmante, mais ça n'a pas suffi à susciter un intérêt majeur chez moi.

mardi 13 février 2018

Mon chien Stupide de John Fante

A dire vrai, sans moitié, je ne me serais probablement jamais penchée sur ce bouquin. Mais comme je lui ai ramené de la médiathèque, que le résumé était sympa, que le titre me rappelle mon chien et qu'on m'a vanté la drôlerie de l'affaire (et qu'il est court !), je me suis laissée tenter. Expérience... spéciale.

Année de parution : 1987
Nombre de pages : 184 pages
Genre : contemporaine
Edition : 10/18







Synopsis :
D'origine italienne, Henry Molise vit en Californie, mais garde au fond de lui son rêve de partir vivre à Rome pour retrouver ses origines. Mais ce rêve est également symptomatique du mal-être qui l'habite. Auteur de scénarii minables, père de quatre ados-adultes indignes, relations instables avec sa femme, Henry se demande où est sa vraie place. Jusqu'à l'arrivée de Stupide, un énorme chien errant qui a élu domicile chez cette famille -pas si- atypique. Ce nouveau venu va faire remonter à la surface les rancœurs, les vraies personnalités, et les vérités de chacun. Henry doit alors faire des choix entre ses rêves et sa famille, pour trouver la stabilité qui calmera ce joyeux bordel à l'américaine.

Mon avis :

Pour une fois, je vais commencer par une approche stylistique du roman, puisque c'est ce qui m'a frappée en premier ! L'écriture est acide, aiguisé, elle a quelque chose d'assez plaisant. Mais c'était sans compter sur le choix des mots, des thèmes, des champs lexicaux... 

Laissez-moi vous en dire davantage. Même pas arrivés à la page 10, donc, LE gros événement de l'histoire, qui va servir de fil rouge... le chien s'excite.


"L'animal bandait. Une gigantesque carotte de la Vallée de Salinas émergeait de son fourreau poilu comme pour humer l'air nocturne et de son unique œil fendu faire un tour d'horizon."

A partir de ce moment-là, il faut reconnaître qu'on pourrait se servir du livre comme d'un exercice de synonymes pour collégiens. Pour ça, de l'imagination, il y en a ! On passe donc du registre du pot-au-feu (carotte - de Salinas, svp - poireau) au registre anatomique plus basique (membre, pénis), en cheminant bien sûr par le glorieux glaive.

Manque de chance, ce chien est un véritable obsédé sexuel, faisant l'admiration de son nouveau maître, et le sujet revient sans cesse sur le tapis.

Bon, ne soyons pas trop sévère, il y a peut-être moyen de sauver les meubles avec l'histoire. Bienvenue dans le quotidien d'un couple qui vivote depuis des années, en pleine phase de "je t'aime moi non plus", attendant avec impatience que ses quatre enfants se décident à quitter la maison. Le nouvel arrivant, Stupide, cristallise toutes leurs tensions ! Pas de chance.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, la progéniture est aussi gratinée que son charmant paternel, sur lequel je reviendrai plus tard...
* Dominic, l'aîné, semble avoir pour seule préoccupation de s'accoupler avec des Afro-américaines, collectionnant les trophées de chasse. Ce qui n'est pas au goût de sa maman, qui ne raffole pas de l'exotisme.
* Tina, seule fille de la fratrie, s'est entichée d'un militaire dont le passe-temps favori est de vider les réserves de mauvais whisky, de jambon et d'oeufs de beau-papa.
* Denny, lui, est l'artiste de la famille. Acteur en devenir, il tyrannise sa mère. En même temps, faut pas déconner, elle lui rédige des dissertations médiocres qui ne décrochent pas des notes suffisantes. On s'agacerait pour moins que ça.
* Jamie, enfin, est le petit dernier. Gentil, bon en maths... il détonne avec les autres. Ah, non, on me signale dans l'oreillette qu'il va vite rentrer dans le rang en sortant du droit chemin. Ouf !

Mais le meilleur, incontestablement, c'est le papa. Henri, narrateur, imbuvable, macho et méprisant. Écrivain raté qui n'a rien publié depuis un bail. Et un tout petit peu macho. Mais trois fois rien.

"D'habitude elle était docile, aimable et un peu rancunière, mais quand on outrepassait certaines limites, elle s'en allait."

"Un chien était certes une fort belle créature, mais il ne savait pas repasser les chemises ni préparer les fettuccini ou le poulet marsala, pas davantage écrire une dissertation sur Bernard Shaw, et puis un chien a l'air sacrément idiot en bas noirs."

J'en ai tellement soupé, de ce mec, qu'à ses menaces régulières de partir en Italie, ma petite voix intérieure lui criait : "mais caaaaaaasseuh-toi !"

Eh bien voilà, mon aventure avec cet auteur s'arrête là, le style caustique et cynique n'a pas suffi à me conquérir et me harponner durablement... Pas plus que cet ersatz de sexualité d'un auteur quinqua qui a l'air d'avoir des soirées bien solitaires. Heureusement, c'était assez court.
Je vais me tourner vers des auteurs chouchous histoire de retrouver un peu de douceur de lecture. Cependant, tout le monde ne partage pas mon avis, en témoigne Soundandfury sur son blog, alors peut-être que vous, il saura vous toucher !

lundi 5 février 2018

La 5e vague, tome 1 de Rick Yancey

Premier tome d'une trilogie qui a connu un franc succès dans la littérature jeunesse post-apo. Une fois n'est pas coutume, j'en ai vu l'adaptation il y a deux ans, avant la lecture du livre, donc. Je n'en avais pas un souvenir transcendant, ni une envie monstrueuse de lire le livre, mais il me fallait un Y pour mon challenge ABC. Ce n'est pas une excellente raison, mais je serai sûrement pardonnée.

Année de parution : 2013
Nombre de pages : 592 pages
Genre : SF, jeunesse
Edition : Robert Laffont







Synopsis :
1ère Vague : Extinction des feux
2e Vague : Déferlante
3e Vague : Pandémie
4e Vague : Silence

La 5e Vague arrive...
Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir…

À l’aube de la 5e Vague, sur une bretelle d’autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper…Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés…
Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu’à ce qu’elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son seul espoir de sauver son petit frère, voire elle-même. Du moins, si Evan est bien celui qu’il prétend… Mais la jeune fille doit d’abord faire des choix : entre confiance et paranoïa, entre courage et désespoir, entre la vie et la mort. Va-t-elle baisser les bras et accepter son triste sort, ou relever la tête et affronter son destin ? Car ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.

Mon avis :
La 5ème vague est un roman d'aventures survivaliste, centré sur le personnage de Cassie, qui pense être la dernière survivante de l'Humanité. On la suit dans son quotidien, dans ses hauts et ses bas, partagée entre l'envie de tout abandonner (à quoi bon, s'il ne reste que soi...) et l'acharnement à tenir la promesse faite à son petit frère Sammy, qui est (bien sûr) de le retrouver après en avoir (bien sûr) été séparée.

Après une centaine de pages assez mollassonnes, consacrées à la description des vagues et l'observation passive et fataliste des événements, à attendre que quelque chose se passe, le rythme s'accélère finalement. Assez de contemplation, on passe à l'action !

La solitude de l'héroïne va vite être rompue par la rencontre d'autres survivants, et c'est là que les choses deviennent plus intéressantes : à qui faire confiance ? De qui se méfier ? Quelle est la balance risque/bénéfice à s'allier à l'un ou l'autre des survivants ? C'est compliqué, violent, certaines décisions doivent être prises dans le feu de l'action et ne sont pas sans laisser quelques remords (je pense en particulier au soldat au crucifix).

Plusieurs points de vue alternent agréablement d'un chapitre à l'autre entre des personnages très différents, ce dont il résulte des tons très variés. En effet, il ne se passe pas la même chose dans la tête de la solitaire et battante Cassie et celle de Sammy, très jeune garçon dont les préoccupations et considérations sont évidemment différentes. Ni dans celle d'Evan, qui survit dans la ferme familiale et maîtrise son quotidien et celle de Zombie, adolescent dont l'esprit a été complètement lavé.

Les voix et les destins convergent vers un parcours commun et pas de tout repos. J'ai beaucoup aimé le twist "final" concernant les puces. La vision global n'est pas manichéenne, ce qui n'est jamais négligeable.

L'intérêt de ce texte réside dans la nature des extra-terrestres, dans leur façon de coloniser la terre. A ce stade, la guerre contre les envahisseurs est larvée, et continue de faire des victimes de façon cruelle.
Malheureusement, c'est aussi là que ça pêche : vue l'avancée technologique de l'ennemi, leur conquête aurait pu être infiniment plus rapide, radicale et complète ! D'autant plus qu'on apprend que le moment où ils ont commencé à nous reluquer les ongles de pieds ne date pas d'hier !

En conclusion, du bon et du moins bon dans ce roman dont il se pourrait que je lise la suite, sans toutefois en faire une priorité. Allez, il me faudra bien un Y dans l'ABC 2019 ! ^^

vendredi 2 février 2018

Janvier 2018 en films !

J'inaugure cette année un nouveau RDV, un bilan ciné mensuel ! Force est de constater que je vais beaucoup au cinéma mais n'échange pas autant que je le voudrais sur le sujet. Et qu'il m'arrive plusieurs mois après la séance d'avoir oublié de quoi certains films parlaient. Voilà donc un bon moyen de garder une trace de ce que j'ai vu, et de partager avec vous ! Vous le verrez, comme pour les livres mes goûts sont pour le moins éclectiques !

Mon top 3 de janvier

Normandie nue
Film très touchant qui nous plonge dans le quotidien des agriculteurs qui essaient de s'en sortir au quotidien, pot de terre contre le pot de fer que sont les grosses industries agro-alimentaires. Pour faire parler d'eux, ils tentent de mettre le village "à poil" sur une photo, avec l'aide d'un artiste de renommée mondiale !




La promesse de l'aube
Film adapté du roman éponyme de Romain Gary, c'est une très belle réussite esthétique. On y découvre le parcours d'un jeune garçon qui devient adulte, avec pour but de rendre sa maman fière de lui, ce qui pose beaucoup de questions. L'ensemble est réussi même si j'avais compris la fin assez tôt, ce qui n'est après tout pas dramatique puisqu'il ne s'agit pas d'un thriller...

Pentagon Papers
Beaucoup d'atouts pour ce long-métrage signé Spielberg ! Un contexte historique réel, ancré en pleine guerre du Vietnam ; un message important sur la liberté de la presse, encore crucial de nos jours, vues les frasques journalistiques trumpiennes ; une dose de féminisme ; le duo Meryl Streep/Tom Hanks... J'ai beaucoup aimé !




Pour le reste, du plutôt bon :

Le crime de l'Orient-Express
Malgré un démarrage assez lent avant que l'enquête débute réellement (et qui m'a valu un petit assoupissement), l'investigation donne vite le rythme au film et nous embarque dans un wagon de personnages au caractère bien trempé. Le tout dans un contexte visuel très réussi, ce qui n'était pas forcément gagné. Après tout, on est dans un vieux train au milieu d'un coin enneigé paumé ! J'irai voir le prochain opus annoncé par la fin avec plaisir.

Ferdinand
L'animé du mois ! J'ai trouvé ce petit taureau qui préfère faire pousser des fleurs plutôt que se battre contre ses copains pour devenir un jour le roi de l'arène très touchant. La palette de personnages qui l'entourent est drôle, loufoque. Parfois un peu too much dans le côté "tu parles à ses fesses", mais le coeur de cible est, reconnaissons-le, un peu plus jeune.



Insidious 4 - La dernière clé
Un bon film d'horreur qui pour une fois a pour héroïne une dame d'âge mûr (et deux losers un peu lourdingues). Une histoire de fantômes assez classique, tout comme les ressorts scénaristiques destinés à faire frissonner/sursauter l'auditoire, mais c'est bien réalisé et ça fonctionne !

Et pas mal de potache !

Pitch perfect 3
Dernier volume de la saga, c'est comme toujours les scènes d'affrontements musicaux qui ont eu ma préférence (et c'est d'ailleurs pour ça qu'on y va !). Et bonus de ce film, la présence de Ruby Rose en cheffe des rivales. Le scénario ne m'a pas conquise du tout, par contre, merci la surenchère de très très méchants, d'explosions en tous genres... Clairement trop pour moi.



Momo
Momo parle du sujet intéressant et parfois délicat qu'est la paternité/maternité. Un homme débarque un jour dans un couple de quinquas bien posés, et provoque quelques turbulences. L'originalité du scénario repose sur le handicap du fils prodigue (entre autres). Malheureusement, c'est trop facile, trop rapide, il manque une dose de temps qui passe pour que ça ait un sens !

Jumanji
Le film que je suis allée voir à reculons ! J'avais vu la bande-annonce, et m'étais liquéfiée à la vue de ce qu'ils avaient fait du Jumanji de mon enfance. Non mais un jeu vidéo, c'est sérieux ? Et puis, au final, ça s'est avéré moins pire que prévu. Quelques bonnes idées, une bonne exploitation du support, justement. Si on fait abstraction des blagues adolescentes centrées sur le fait qu'une jeune fille IRL se retrouve dotée d'un pénis IG, ça passe pas trop mal !

Garde alternée
Là, c'est le concept qui m'a amusée et m'a motivée à aller poser mes fesses au ciné ! Un homme trompe sa femme. Cette dernière n'est pas du genre à se lamenter sur son sort, elle va donc contacter sa rivale pour lui proposer une garde alternée de son mari. S'en suit une guéguerre sans merci entre les deux prétendantes, avec de bonnes trouvailles. Un bon moment de divertissement.



Et parce qu'il n'y a pas que le cinéma dans la vie, et que c'est aussi très agréable de regarder des vidéos au chaud sur son canapé, à la maison, on a jeté notre dévolu sur trois films :
Moulin rouge
Je l'avais vu au ciné à sa sortie, et jamais depuis ! J'ai été très surprise de voir à quel point j'avais oublié le côté déjanté de ce film ! C'est bourré de clins d’œil, c'est vif, les échanges en musique sont un régal ! Belle redécouverte !






Okja
Film produit par Netflix, qui a fait scandale car présenté au Festival de Cannes sans être destiné aux salles obscures. Quoiqu'il en soit, il en ressort une ambiance assez étrange, et une belle dénonciation de la société consumériste pour laquelle il faut produire beaucoup coûte que coûte. La petite fille et son super cochon forment un duo très attachant !




Laurence Anyways
Depuis que j'ai vu Mommy, autre film (coup de poing) de Xavier Dolan, j'ai entrepris de découvrir le reste de son oeuvre. Laurence anyways en est un gros morceau, tant par sa durée (presque 3h) que par son sujet. Ode à la tolérance, il raconte comment une femme née dans un corps d'homme entreprend une transition vers ce qu'elle a toujours été, et l'impact que ça génère sur sa vie, tant dans sa famille, que dans son travail, ou au milieu des inconnus.