mardi 20 novembre 2018

Fétiches de Mo Hayder

Ce livre m'avait été conseillé par un ami. J'avais finalement mis la main dessus lors de mon premier festival des Quais du Polar, à Lyon, en 2016... Il aura donc dormi deux ans dans ma PAL. Merci la nécessité d'un·e auteurice en H pour le challenge ABC de me l'avoir fait exhumer !


Année d'édition : 2015
Nombre de pages : 508 pages
Genre : thriller
Edition : Pocket







Synopsis :
Les patients de l’unité fermée Beechway sont très sensibles à la suggestion. Une hallucination peut se répandre tel un virus. Aussi, lorsque plusieurs malades se donnent la mort après s’être atrocement mutilés, le fantôme de « La Maude » ressurgit. Selon la légende, au XIXe siècle, à l’époque où Amberly était une maison de redressement, une surveillante naine et sadique surnommée Sœur Maude terrorisait les pensionnaires. Son spectre n’aurait depuis cessé de hanter les lieux, et aurait causé au fil des ans de nombreuses victimes. Soucieux de protéger ses patients mais aussi de mettre fin à l’hystérie collective qui gagne même son équipe, AJ, infirmier psychiatrique en chef, décide de faire appel au commissaire Jack Caffery.

Mon avis :
Un thriller dont le gros du mystère a trait à un fantôme dans un asile psychiatrique, voilà qui avait tout pour me plaire. On devine là-dessous une forte composante psychologique, ce à quoi j'attache le plus d'importance dans ce genre de romans.

Construction assez classique pour celui-ci, avec des personnages et un schéma un chouille stéréotypés : on suit en effet deux "histoires" en parallèle, qui finiront bien sûr par se rejoindre.
* D'abord, on a AJ, un gentil employé de Beechway, l'hôpital psychiatrique secoué par des événements macabres et violents. Ancien infirmier, il a pris du galon mais ne peut s'empêcher de rester au contact de ses patients. Assez effacé, il vit avec sa tante Patience, une mamma pleine de gouaille et de ressources culinaires, et son fidèle chien Stewart.
Il seconde Melanie Arrow, directrice dépassée par les drames qui émaillent son établissement et la désertion du personnel qui en découle. Elle noie son désespoir dans l'alcool.
* De l'autre côté, bien sûr, Jack Caffery, flic célibataire endurci hanté par une affaire non résolue de disparition sur laquelle il semble en savoir plus qu'il ne prétend mais ne peut rien dire car il couvre quelqu'un... La quarantaine, charme naturel, il est marié à son travail... D'ailleurs il n'a pas défait ses cartons deux ans après son emménagement dans son cottage.
Il croise régulièrement Flea Marley, responsable des recherches, qui a eu un grave accident et se bat pour revenir au top niveau, et tadaa... cache un lourd secret.

L'intrigue principale réside donc à Beechway, où des patients meurent de façon inexpliquée après avoir accompli des actes dignes des plus grands cas de possession. Certains ne meurent pas mais se mutilent, ce qui donne lieu à des scènes assez spectaculaires à déconseiller aux âmes les plus sensibles. La responsable en serait la Maude, le fantôme au visage lisse d'une infirmière naine.

Au fil du texte, des indices sont disséminés, nous amenant dans des directions différentes. Les malades ont un rôle important, l'un d'eux notamment, Isaac Handel, qui a commis un crime dont les détails m'ont purement et simplement donné la nausée. Son dada, ce sont les poupées vaudou malodorantes à force de kilomètres à se promener sous ses aisselles à l'hygiène douteuse, qui ont donné son titre au roman.

Fantôme, magie vaudou, suggestion, hystérie collective... autant de thèmes que j'adore et qui sont susceptibles, bien traités, de me coller quelques frissons. Pari à moitié réussi, puisque j'ai malheureusement identifié le coupable dès la moitié du roman. Même si les chapitres suivants m'ont un peu éloignée de ma suspicion, j'ai été déçue de constater, dans les dernières pages, que je ne m'étais effectivement pas trompée.

Fétiches reste malgré tout un bon divertissement, dont les chapitres courts se terminant sur une information capitale avant de changer de décor m'ont gardée en haleine. Pas le thriller de l'année, mais pas un mauvais livre non plus, l'ensemble étant cohérent et bien mené.

Un deuxième roman de l'autrice, Proies, m'attend dans ma PAL. J'espère y trouver un plaisir de lecture renouvelé mais surtout un peu plus de surprise !

dimanche 18 novembre 2018

#PLIB2019 - Les 21 sélectionnés !


On les attendait de pied ferme, ils viennent d'être annoncés dans la vidéo en direct de Patatras : voici les 20 sélectionnés pour ce #PLIB2019, et oui oui, ils sont finalement 21, et en grande majorité signés d'autrices !


A noter que mes 3 poulains de départ, Terre de Brume de Cindy Van Wilder, Les nuages de Magellan d'Estelle Faye et Le dieu oiseau d'Aurélie Wellenstein sont tous encore présents, et que j'en suis ravie ! 
Je n'ai pas noté ma sélection de 20 au moment du vote malheureusement, je ne suis même pas en mesure de donner mon score final, mais dans cette sélection je retiens particulièrement Rouille de Floriane Soulas, qui me fait de l’œil depuis sa sortie, Shâhra de Charlotte Bousquet, que j'ai eu la chance de faire dédicacer à Ménétrol, de même qu'Erreur 404 d'Agnès Marot.

Mon but maintenant est d'essayer d'en lire un maximum de cette sélection d'ici le prochain vote, afin d'être la plus objective possible ! Au boulot !

mardi 13 novembre 2018

La ferme des animaux de George Orwell

Je l'ai délaissé pendant pas mal de temps après un démarrage en fanfare, mais me voilà relancée dans le challenge ABC avec la lettre O ! Mieux vaut tard que jamais. L'occasion pour moi de découvrir un classique du maître Orwell, dont j'avais lu 1984...

Année d'édition : 2014
Nombre de pages : 151 pages
Genre : SF, fable
Edition : Folio







Synopsis :
Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décident de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu'à ce qu'on puisse lire parmi les commandements : " Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. "
Le parallèle avec l'URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c'est une véritable critique du totalitarisme d'état que développe Orwell.

Mon avis :
Grand bien m'a pris d'inclure ce titre dans mon ABC car j'ai pris un réel plaisir à ma lecture, notant au fur et à mesure des pages les nouvelles manipulations de l'espèce régnant sur la ferme...

Tout démarre dans une ferme dont le propriétaire, méchant fermier s'enrichissant sur le dos de ses bêtes, symbole du capitalisme, est renversé par sa basse-cour.
Dès lors, tout va changer ! Plus question de travailler pour engraisser un homme, chacun œuvrera désormais au bien-être et à la subsistance de tous. Une utopie communiste qui va séduire tous les habitants des lieux. Cette idéologie de départ est louable, mais ne va évidemment pas perdurer. Le changement se produit quand Napoléon, bien-nommé cochon, prend les rênes de l'exploitation.

Vite oubliée, l'égalité des espèces ! D'une unité travailleuse où tout le monde donne de sa sueur pour nourrir l'ensemble, on distingue maintenant deux groupes : les têtes pensantes (les cochons), et la main d'oeuvre. Tiens tiens, si j'étais pessimiste, je dirais qu'on voit déjà un schéma se reproduire. Même si on propose d'éduquer chacun à la lecture et l'écriture, cela tombe vite à l'eau, et la masse va se contenter, longtemps, d'accorder une confiance aveugle aux néo-dirigeants.

Progressivement, les dérives s'installent. Les règles instaurées au début commencent à souffrir d'exceptions au profit des décideurs... bah oui, réfléchir nécessite beaucoup d'énergie et il est indispensable de nourrir davantage et de donner plus de confort aux cerveaux.
La manipulation des foules est habile, et pas sans rappeler des passages de notre histoire mondiale. On crée une unité en instaurant des chants et des devises. Puis un service d'ordre, pour s'assurer que personne ne vienne perturber le bien de tous. Et on instaure la terreur, pour s'assurer que personne n'aura trop envie de se rebeller. Pas d'autre choix que de suivre aveuglément le chef. On a l'impression qu'il a fait changer les lois à son profit ? Oh, non, c'est sûrement notre mémoire qui nous joue des tours... Et petit à petit, on se retrouve au point de départ, avec une différence : l'espèce maîtresse a changé. La boucle est d'ailleurs bouclée quand la ferme reprend son nom d'origine...

Sous couvert d'une fable rigolote, Orwell nous offre ici un apologue sombre et cynique, grinçant, qui dénonce à l'époque le totalitarisme stalinien. Mais il est d'autant plus glaçant qu'il n'est pas sans rappeler les techniques actuelles de certains partis politiques qui tentent, au hasard, de nous faire croire que tous nos maux viennent des immigrés.

C'est un roman très court, très vite lu. C'est même impressionnant de voir avec quelle efficacité la situation se retourne en si peu de pages. Quant à l'utilisation des animaux pour critiquer les sociétés humaines, c'est une technique qui a fait ses preuves (je pense notamment à Maus). Lisez-le, réfléchissez-y, c'est hyper intéressant !

mardi 6 novembre 2018

Terre de Brume, tome 1 : Le Sanctuaire des Dieux de Cindy Van Wilder - #PLIB2019

L'autrice n'étant pas avare de teasing, j'attends toujours avec une grande impatience la sortie de ses romans. Le premier tome de Terre de Brume n'a pas fait exception à la règle, j'ai toutefois réussi à attendre (15 jours ^^) de la rencontrer aux Aventuriales de Ménétrol pour en prendre possession. Il est des livres qui ne dorment pas longtemps dans la PAL. D'autant plus quand ma copinaute Sia vient me solliciter pour une lecture commune. Nous voilà donc embarquées toutes deux dans la brume... Son avis par ici !

Année d'édition : 2018
Nombre de pages : 288 pages
Genre : fantasy jeunesse
Edition : Rageot
#ISBN9782700259230






Synopsis :
Depuis le Bouleversement, cataclysme qui a recouvert son monde d'une brume toxique en ne laissant que de rares survivants, Héra vit à Taho dans le Sanctuaire de Prêtres de l'eau, où elle apprend à maîtriser la magie pour devenir guerrière. 
Au cours d'une mission, elle rencontre Intissar, une Sœur de Feu capable de communiquer avec les esprits. Intissar a bravé sa propre communauté pour venir avertir les habitants de Taho d'un terrible danger. Mais il est déjà trop tard : une vague de Brume, peuplée de créatures ni mortes ni vivantes, s'est levée... et frappe le Sanctuaire. Et elle frappera encore. Héra et Intissar s'allient afin d'empêcher leur monde de sombrer dans l'oubli.

Mon avis :
Me voilà donc arrivée à Mirar, un monde qu'un cataclysme a recouvert d'une brume mystérieuse, caustique et qui a radicalement changé le mode de vie des habitants. La toxicité de ce nuage vaporeux a en effet forcé tous les survivants de la catastrophe à se regrouper sur les hauteurs, séparant la population en différents groupes qui ont évolué dans des directions différentes, en fonction des ressources à leur disposition.

On entrevoit déjà ici un message environnemental fort. L'eau est devenue une denrée rare. Le vent, qui permettrait aux communautés de se rejoindre facilement, a disparu. La magie est désormais nécessaire au moindre voyage, mais cette magie produit elle-même de la brume... Vous voyez le problème ? 

Mais quand, soudainement, la brume se peuple de monstres et attaque les survivants, plus question de la jouer perso. Intissar, une soeur du feu, se met en tête d'aller prévenir ses lointains voisins, les Prêtre·sse·s de l'eau.
On se rend compte alors que cette distance a fait des dégâts. La peur de l'autre, les a priori sont nombreux et créent un sentiment de méfiance et de danger qui mettent naturellement les différents peuples en conflit. On sent bien que ce n'est pas l'ouverture d'esprit qui les étouffe ! Là encore, on perçoit un message capital...
Heureusement, pas le temps de se tirer dans les pattes trop longtemps. Héra, jeune prêtresse de l'eau, va rapidement devoir dépasser ses préjugés et s'allier à son antagoniste élémentaire pour sauver le monde.

Débute alors une aventure haletante sur les flots vaporeux... on se laisse envelopper par la brume, aux côtés d'Héra et Intissar, voguant vers l'inconnu... et le danger. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'autrice n'épargne pas ses personnages (ni ses lecteurs, par la même occasion...) ! Les pages se tournent à une vitesse folle, les déconvenues s'enchaînent... rendant impossibles les haltes prévues tous les 5 chapitres de cette lecture commune.

Au-delà de l'aventure, j'ai pris un immense plaisir à suivre ces personnages féminins très forts. Si elles représentent des éléments opposés, elles sont d'une complémentarité parfaite dans leur tempérament. Leur relation évolue au fil du récit, de la méfiance à la collaboration, aux combats dos à dos, chacune confiant sa vie à l'autre, puis à l'affection dans laquelle je me complais à voir une certaine tension (agréable, la tension...) et à espérer qu'elle ira plus loin dans le deuxième tome. Je ne considère pas la romance comme indispensable dans un roman fantasy, j'ai d'ailleurs adoré ce tome qui en est dépourvu, mais... A bon entendeuse... 

Le récit est court, mais quelques pages suffisent à s'attacher aux différents protagonistes. A noter que les mâles sont peu nombreux mais bien campés, entre Pylos, figure protectrice par excellence, et le bellâtre suffisant de l'académie de l'eau... 
Au fil des pages, on en apprend davantage sur l'utilisation des magies différentes, mais aussi sur les croyances et les mythologies de chacune des quatre "factions" mentionnées (les amateurs de Grèce antique reconnaîtront quelques clins d’œil qui y sont faits).
Elles sont habilement utilisées pour construire l'univers, nous faire découvrir l'avant cataclysme, les combats qui ont précédé, et donner de la profondeur au roman.

Quant à la fin... elle nous laisse sur une ultime inspiration qu'il va nous falloir retenir jusqu'à la suite. Mais quel twist ! Elle laisse sans conteste le lecteur avide d'en découvrir plus et de savoir où tout cela va les mener... on me souffle dans l'oreillette que le tome 2 est à paraître début mai 2019. L'attente va être bien longue ! 

Bonus de cet ouvrage dont le contenu possède toutes les qualités ? Un contenant superbe, avec une couverture dévoilée en pleine canicule et qui m'a permis de rêver de fraîcheur en attendant la sortie !

En conclusion, parce que je sens que je suis partie dans tous les sens : ce tome 1 de Terre de Brume est un page-turner frais, efficace, qui en moins de 300 pages offre un univers complet tant dans sa géographie, son histoire que dans ses peuples. Les personnages fouillés, forts et attachants n'enlèvent rien au plaisir de la lecture. Once more, Cindy nous embarque à l'aventure, en distillant des messages importants. Et c'est toujours un bonheur ! Vivement la suite !



Première lecture du #PLIB2019 !

lundi 5 novembre 2018

Octobre 2018 en films !

Je pensais attendre beaucoup de films en septembre, eh bien c'était encore pire (mieux ?) en octobre !

Top 3 d'octobre !

* Le plus juste
Shéhérazade
C'est violent, c'est cru, c'est dur... Rien n'est épargné au spectateur. Mais ce film est d'une incroyable justesse et c'est ce qui fait toute sa force. Les deux jeunes acteurs principaux sont excellents... Drogue, prostitution, conflits divers et variés, petites frappes et gros délits, règlements de comptes. Fierté de caïd et jalousie, mélange de sentiments... Courez-y mais soyez prêts à ce que vous allez voir !

* Le plus entraînant
A star is born
Bradley Cooper, ce n'est pas une révélation, je l'adore. Je le connaissais en tant qu'acteur, je le découvre en tant que réalisateur et c'est excellent. Mais la vraie découverte de ce film, c'est Lady Gaga. C'est une personnalité que je connais assez peu, mais elle a quelque chose de terriblement hypnotisant ! Je l'ai infiniment préférée au naturel dans le film, qui m'a donné envie de découvrir sa discographie. Bon à part les beaux yeux de la demoiselle, c'est une belle histoire d'amour qui nous est contée, entre une jeune inconnue dotée d'une voix extraordinaire et un chanteur alcoolique reconnu mais sur le déclin. Relation complexe entre les deux, une jolie romance !

* Souvenirs d'école
Première année
Un film au ton très juste sur le stress, la compétition, les heures d'insomnie et tout ce qui caractérise la première année de médecine et son dur concours. Vincent Lacoste et William Lebghil sont touchants, leur jeu est naturel et agréable. Une belle relation s'installe entre eux dès le début du film. Voilà qui m'a rappelé des souvenirs !



Flop 2 d'octobre !

* Le plus chronométré
La prophétie de l'horloge
Un film qui démarre sur les chapeaux de roue avec des personnages hauts en couleurs et des dialogues détonants ! Les piques s'envoient à qui mieux mieux, ça vole dans tous les sens, c'est assez jouissif. 
La suite a été plus en demi-teinte, avec une alternance de moments sympas comme la découverte de la magie intrinsèque à Lewis et d'autres... dispensables. Je déplore encore et toujours ce besoin d'introduire une, voire des scènes pipi-caca-prout dans tous les films jeunesse. Comme s'ils ne pouvaient rire que de ça. Ceci dit, c'est aussi le cas dans les films adultes, alors...

* Fais ta prière
La Nonne
Les films d'horreur sont assez souvent décevants dans la mesure où, si on en a vu beaucoup, on reconnait facilement les ficelles et les moments de tension ce qui limite fortement la surprise qu'on peut ressentir. La bande-annonce de ce film m'avait intriguée, je l'avais trouvée assez réussi et déjà assez flippante. J'ai tardé à le voir, faute de volontaires pour m'accompagner... J'ai fini par y aller quand même, seule, dans une salle où nous étions... 2. Ambiance garantie ! Finalement, rien de révolutionnaire, si ce n'est que je trouve que le contexte religieux se prête toujours bien aux films d'horreur. J'ai sursauté, plusieurs fois, ce qui est déjà satisfaisant. Pour le reste... dommage que l'esprit ait eu besoin de revêtir un aspect "monstrueux", c'est ce que j'aime le moins. Ah, et l'assaut final de l'héroïne... ahah ! ^^ Demi flop.

Les autres !

* Le début de la faim
To the bone
Un film Netflix au sujet des troubles du comportement alimentaire. Intéressant, bien construit. On y suit le parcours d'une jeune anorexique, ses obsessions, ses difficultés, ses espoirs. Mais on voit aussi les réactions de la famille, qui ne sait plus comment aider leur proche.




* Une nouvelle notification
Searching : portée disparue
Un thriller essentiellement construit sur l'utilisation des réseaux sociaux pour la résolution de la disparition d'une adolescente. Certains trouveront que ça va à l'encontre de l'essence même du cinéma de produire des écrans tout au long du film, moi j'ai trouvé ça bien fichu, surtout pour la partie du début qui reconstitue la vie de Margot. Quelques longueurs, mais j'ai apprécié, même si j'avais vu venir la fin (en partie).

* La meilleure dentition
Venom
Je n'avais jamais entendu parler de ce personnage Marvel, ce fut une heureuse découverte. Une créature extraterrestre investit le corps d'un journaliste dans un but plus ou moins avouable. Jusque là rien de révolutionnaire. Mais les deux ont la possibilité de communiquer et d'être conscient en même temps, ce qui rend les choses beaucoup plus intéressantes et les dialogues assez croustillants. Les puristes Marvel n'ont pas aimé, moi j'ai passé un bon moment !

* Le meilleur timing
Halloween
Vu le 31 octobre, ça ne pouvait pas mieux tomber. Grosse mise en scène au ciné, musique angoissantes, méchants de films d'horreur qui défilent sur les écrans du hall, déco soignée... ça met dans l'ambiance. Beaucoup de monde dans la salle pour l'occasion, un groupe survitaminé qui hurle, mais vraiment, à chaque surprise, c'était assez drôle.
En ce qui concerne le film en lui-même, j'ai aimé la tentative d'incursion dans la tête d'un tueur en série. C'est hyper violent, le meurtrier est froid au possible, bien flippant. Le début du film est un peu lent pour moi, manque d'un fil conducteur et s'apparente plus à une série de morts auxquels on ne s'est pas attaché. Mais ça va crescendo, et j'ai fini par me laisser happer. Je n'avais pas vu les opus précédents, mais je compte bien réparer ça. Jamie Lee Curtis torturée et bad ass au top.


Les sessions ciné maison : rediffusion sur canap' !

* On continue la session nostalgie
Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban


J'avais gardé moins de souvenirs de celui-ci que des deux précédents, c'est avec plaisir que je les ai retrouvés. Les acteurs ont bien grandi, c'est impressionnant. Encore et toujours un bon opus dans lequel on a davantage de révélations sur les parents de Harry. Et la carte du maraudeur fait son apparition pour mon plus grand plaisir ! La relation commence à évoluer entre Hermione et Ron... Avec le recul, on voit plus de choses !