jeudi 29 mars 2018

Sacrées sorcières de Roald Dahl

L'envie me taraudait depuis un moment de (re)lire Roald Dahl, auquel j'associais des souvenirs de lecture d'enfance. J'avais dans ma PAL Sacrées sorcières depuis quelques années. Le moment était venu de le sortir.


Année de parution : 2011
Nombre de pages : 225 pages
Genre : jeunesse, fantastique
Edition : Folio junior







Synopsis :
Ah ! Si les sorcières portaient vraiment de grandes robes noires, des chapeaux pointus, une verrue sur le nez et qu'elles se promenaient sur des balais magiques, les choses seraient tellement plus simples ! La réalité est beaucoup moins folklorique et beaucoup plus inquiétante, Roald Dahl nous l'apprend : les sorcières sont pratiquement impossibles à identifier dans une foule. Seuls de petits signes peuvent les trahir et il vaut mieux les connaître, car les sorcières n'ont qu'un but : éliminer les enfants qu'elles détestent ! Lorsque notre jeune héros se retrouve bien malgré lui caché dans une pièce où les sorcières tiennent leur congrès annuel, les choses risquent de mal tourner...

Mon avis :

Aïe aïe aïe. Le verdict est tombé. J'ai vieilli. Je suis trop vieille pour un bon vieux classique de Roald Dahl. Pourtant, l'excellente moyenne obtenue par le livre sur Livraddict me faisait miroiter une super lecture... C'est raté !

De page en page, j'ai trouvé l'histoire mollassonne, et l'écriture répétitive. Ca faisait un moment que je n'avais pas eu autant hâte d'arriver à la fin, ce qui, heureusement, arrive assez vite dans un livre pour enfants. Quelques dessins jalonnent le récit, mais ne sont malheureusement pas plus à mon goût que le texte. Aussi brouillons, en fait.
Et cerise sur le gâteau, quelques phrases bien sexistes ! La première, j'ai laissé passer. Mais quand c'est revenu fortissimo, c'était trop : " Dans la salle à manger, les faibles femmes hurlaient et les hommes forts blêmissaient." Alors oui, je sais : autre temps autres mœurs. Mais c'était pas une raison pour ne pas le signaler.

Alors, bien sûr, il y a de bons côtés. Le roman est une sorte de guide de détection des sorcières, ce qui est plutôt ludique. Je me demande combien de gosses ont dû regarder bizarrement les femmes gantées croisées dans la rue ! Les sorcières ne sont pas stéréotypées au premier abord. J'ai eu des doutes sur la grand-mère, quasiment jusqu'à la fin, et j'ai apprécié de voir le thème de la mort abordé avec autant de simplicité.
La fin, hors des sentiers battus et du traditionnel "tout est bien qui finit bien", est également un point fort. Mais les avantages n'auront pas suffi à me rendre la lecture agréable. Tant pis !

En résumé, c'est une lecture que je recommanderais plutôt pour des bons lecteurs en primaire, mais pas trop au-delà, du fait d'un style simpliste et d'une histoire qui peine à avancer.

vendredi 23 mars 2018

D'un trait de fusain de Cathy Ytak

Aujourd'hui est une journée particulière, puisque c'est le coup d'envoi du Sidaction 2018 ! L'occasion de rappeler, une fois de plus, que personne n'est à l'abri, et que cette saleté de maladie continue de faire des morts chaque année du fait de l'ignorance qui l'entoure.


Comme la spécialité ici, c'est plutôt les bouquins, et que je viens de lire un super livre pile poil dans le thème, l'occasion est trop belle ! Et c'est le roman jeunesse D'un trait de fusain signé Cathy Ytak dont je vais vous parler. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il entre en résonance avec le brillant et bouleversant 120 battements par minute de Robin Campillo sorti l'année dernière, et multi-primé aux Césars. Regardez-le !

Année de parution : 2017
Nombre de pages : 256 pages
Genre : jeunesse, drame
Edition : Talents Hauts (collection "Les Héroïques")







Synopsis :
1992. Mary, Monelle, Julien et Sami sont lycéens dans une école d’art. En cours de dessin, leur modèle préféré s’appelle Joos. Il est jeune, libre et beau. À l’âge des premières expériences amoureuses, l’épidémie de sida s’immisce brutalement dans leurs vies. La plupart des adultes se taisent et semblent ignorer la tragédie. Mary décide de briser le silence, d’affronter le regard de ses parents, de la société, et de s’engager.

Mon avis :
Cathy Ytak sait de quoi elle parle, et ça se sent tout de suite dans son roman. Son engagement dans l'association Act Up rend son récit vivant et crédible.

Dès les premières pages, il est aisé de se glisser dans ce groupe d'amis, unis autour d'une passion commune : le dessin. Ils sont jeunes, insouciants, encore gênés à l'idée de dessiner un corps nu... Ils découvrent la sexualité, pour la plupart. Leurs préoccupations, tournées vers leur orientation scolaire ou les prochaines vacances, sont à des lieux d'un drame qui se joue à cette époque en France : l'épidémie de SIDA.

Alors, quand la maladie entre dans leur vie, leurs réactions sont violentes et diverses, conformément à ce qui se passe quand la vie vous assène un coup d'une telle brutalité. Entre le chagrin, la douleur des ami·e·s, l'éloignement de ceux qui sont gênés par la révélation d'une sexualité qui n'est pas la leur, de ceux qui ont peur de la maladie, toute une palette d'émotions est explorée.
Le récit est mâtiné d'une grande sensibilité, qui sonne très juste et ne tombe jamais dans la sensiblerie. Les protagonistes sont jeunes, l'opposition entre la vitalité de l'adolescence et la cruauté de la mort d'autant plus marquante. Les rires le disputent aux larmes au quotidien, quand la maladie s'est déclarée et évolue de façon inexorable vers une issue fatale.

D'un trait de fusain, c'est aussi l'occasion de mettre en lumière les premiers pas d'Act Up, une association qui a fait beaucoup pour les malades et leurs proches, et pour la médiatisation de la maladie et la mise en route des campagnes d'information et de prévention. Après le scandale du sang contaminé dans les années 1980, les militants mobilisent toute leur énergie et leur créativité pour que de tels drames ne se reproduisent pas. Pour que cesse enfin l'immobilisme politique qui fait qu'il y a toujours un temps de retard entre la mise en évidence des faits et la mise en oeuvre des mesures adéquates. Temps de retard qui coûte des vies, beaucoup, tous les jours.

Je reste très marquée par la lecture de ce roman, même avec le recul. Il est à la fois un coup de poing, et une évidence. Et un retour sur les années 1990 qui m'ont vues grandir loin des enjeux qui se déroulaient dans l'ombre. 
Alors, lisez, partagez, discutez... Et surtout, informez !

Pour rappel, le Sidaction c'est un événement de 3 jours organisé chaque année en France dans le but de lever des fonds pour la recherche et le soutien aux malades. Il est indépendant de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er décembre.

Contrairement aux idées reçues, les homosexuels, toxicomanes et travailleurs du sexe ne sont pas les seuls concernés : le virus ne fait pas de distinction ! A cause du manque de précautions,  d'informations, et aux conduites à risque, aujourd'hui, en France c'est chaque année 6000 nouveaux infectés. Il est temps de se mobiliser contre une maladie qui ne devrait plus tuer !

Pour en savoir plus, ou apporter votre soutien, c'est sur le site de Sidaction 2018 !



dimanche 18 mars 2018

Memorex de Cindy van Wilder

Suite à la découverte de Mulberry tree, et à quelques échanges avec l'autrice Cindy van Wilder, adorable au demeurant, me voilà lancée à la découverte de sa bibliographie. C'est aujourd'hui de Memorex que je viens vous parler.

Année de parution : 2016
Nombre de pages : 399 pages
Genre : jeunesse, thriller, SF
Edition : Gulf Stream







Synopsis :
2022. Cela fait un an que la vie de Réha a basculé. Un an que sa mère est morte dans un attentat contre sa fondation, Breathe, qui promeut un art contemporain et engagé. Un an que son père, un scientifique de génie, ne quitte plus Star Island, l'île familiale. Un an qu'Aïki, son frère jumeau, son complice de toujours, s'est muré dans une indifférence qui la fait souffrir. Le jour de ce sinistre anniversaire, la famille est réunie sur l'île : c'est le moment de lever les mystères, les tabous, les rancoeurs que Réha ressasse depuis un an. Au coeur de l'énigme : Memorex, la multinationale pharmaceutique de son père, ainsi que ses expérimentations sur la mémoire. Des expérimentations qui attisent les convoitises de personnages puissants et sans scrupules, prêts à tout pour accomplir leurs rêves les plus fous.

Mon avis :

C'est d'abord un objet étrange, ce roman à la couverture d'un vert pétant, qui a attiré mon attention. C'est à ça qu'on reconnait la collection Electrogène, et je dois dire que passé l'étonnement (et quelques râleries, je reconnais), j'ai pris goût à ces tranches reconnaissables entre mille. C'est frais, c'est différent, j'aime ça. Fin de la parenthèse défilé de mode dans ma bibliothèque.

Ce livre est découpé en trois parties aisément identifiables, qui s'enchaînent à un train d'enfer tant le livre est prenant. Un seul tome, alors il faut accrocher le lecteur de suite. Et ça fonctionne : c'est concis, précis, on va directement à l'essentiel. Les points de vue alternent, avec même une variation de police de caractère - l'une classique, l'autre froide (et bien choisie !) - ainsi que le cadre temporel, pour un rendu plutôt pêchu.

Pourtant, rien n'est négligé. Dans le premier tiers, on découvre une relation fraternelle gémellaire qui, de fusionnelle, semble devenue compliquée. Réha, la frangine, est torturée par le changement d'attitude de son frère qu'elle ne reconnait plus, par un amour impossible, et par l'attitude incompréhensible de sa tante. Aiki, lui, a radicalement changé d'attitude ces derniers temps. Plutôt raisonnable et chaleureux, il est devenu hautain et distant, coqueluche de ces demoiselles. Il faut dire qu'après avoir perdu leur mère dans un attentat, les deux adolescents ont de quoi être déstabilisés. Ils ne sont pas aidés dans cette épreuve par leur père, un self-made man à la tête d'un puissant groupe pharmaceutique, qui ne parait pas avoir beaucoup de points communs avec feue leur maman, plutôt axée humanitaire et résolument le cœur sur la main.
Tous deux évoluent dans une école élitiste très huppée, dans laquelle les apparences sont primordiales... et on se doute qu'elles vont être mises à mal au fil de l'histoire. 

Lorsque les vacances arrivent, les jumeaux se retrouvent sur l'île où ils ont grandi, en compagnie de la petite amie d'Aiki. Et là, le moins qu'on puisse dire, c'est que tout s'accélère. Sur une courte période de temps, et sur une île minuscule, on assiste à un huis clos haletant dans lequel les rebondissement se succèdent et saisissent le lecteur en plein vol. Difficile de distinguer le bien du mal, les intentions de chacun... 

Puis le dénouement arrive, c'est l'heure des choix. Et le moment de nous confronter à des considérations éthiques. De nous faire réfléchir sur ce qui est techniquement possible et humainement acceptable. Sujets terriblement d'actualité en ce moment-même, où se déroulent en France les concertations citoyennes des états généraux de bioéthique ! Comment faire la part des choses entre ce qui va aider notre espèce et la compromettre ? Comment concilier avancées technologiques, éthique, et histoires de gros sous ? 
Autant de questions auxquelles il est difficile de répondre, et je trouve ça chouette de les voir abordées dans un roman jeunesse !

En résumé ? Memorex, c'est un one-shot estampillé thriller jeunesse, mais qui a également tout du roman d'anticipation. Pas l'anticipation lointaine qui n'a rien pour nous toucher, mais plutôt de celle qui nous fait frissonner tant elle est proche et plausible. Il en résulte un page-turner diablement efficace qui nous entraîne toujours plus loin dans la complexité des esprits humains en ce qu'ils ont d'ambivalents.
Un seul regret pour moi : j'aurais adoré savoir ce que devient un des personnages par la suite. Alors, si l'autrice venait à passer par ici, peut-être qu'elle pourrait me dire discrètement ce qu'il en est ? Promis, je serai muette comme une tombe !

lundi 5 mars 2018

Février 2018 en films !

Février a été un peu moins riche que janvier en terme de découvertes cinématographiques (il faut dire que le mois dernier, j'y étais allée fort). Cela ne m'a néanmoins pas empêchée de tomber sur de très belles pépites !

Mon top 3 de février

3 billboards
Ce film... Je n'en avais quasiment pas entendu parler, j'avais lu le synopsis en diagonale, et... ouah. On y suit une femme, mère célibataire qui s'occupe seule de son grand ado au fin fond de la cambrousse américaine. Ayant perdu sa fille l'année précédente, violée et tuée, elle désespère de voir l'enquête avancer et décide pour remuer un peu la police locale de louer 3 grands panneaux publicitaires pour faire passer son message.
Les sujets sont durs. La douleur d'une mère, bien sûr, est au premier plan. Mais il est aussi question de racisme, d'alcoolisme, de violences conjugales... Autant de sujets qui pourraient plomber un film en 5 minutes. Mais non. Les dialogues sont brillants, vifs, les personnages ont une répartie qui m'a littéralement fait jubiler (ceux qui me connaissent bien comprendront). Si vous en avez la possibilité, allez le voir en VO(ST), ça vaut le détour !
Visuellement, c'est réussi, pour la bande son, idem... Et l'actrice, France McDormond, est juste parfaite. Excellent moment.
Foncez, foncez... et revenez m'en dire des nouvelles !

Jusqu'à la garde
Vu le même jour que le précédent, qui vous allez voir a été une sacrée journée de cinéma !
Dans ce film, sujet assez classique : des parents se séparent, et se battent chacun pour avoir la garde de leur enfant.
Le film est bien fait en ceci qu'au début, on ne sait pas exactement ce qu'il se passe entre les deux parents. Il y a manifestement des désaccords profonds, mais on ne sait pas ce qui peut être attribué à la part de manipulation des enfants qui peut survenir dans ces conditions. Et petit à petit, les relations entre les différents protagonistes se révèlent, le film monte en puissance. La situation est terrible, notamment pour ce gosse qui se retrouve utilisé dans une bataille entre deux adultes. Qui s'implique. Qui protège. Et qui se retrouve, bien trop tôt, doté d'une maturité qui lui a volé toute l'innocence de ses jeunes années. 
Le dernier tiers du film transmet une tension telle que j'ai craqué, devant ce huis-clos d'une violence terrible. Un film nécessaire, et très bien fait, porté par des acteurs superbes dans leur rôle que sont Léa Drucker, Thomas Gioria, et surtout Denis Ménochet.
A voir en étant prêt à prendre une grosse claque.

Black Panther
Un film qui fait du bien ! Des images de cérémonies traditionnelles à couper le souffle, une unité de tribu qui prend aux tripes...
J'ai aimé voir la hiérarchie habituelle renversée, avec un peuple noir puissant, hyper avancé technologiquement... C'est très plaisant. De belles inventions, et une place importante des femmes. On a trouvé la nouvelle Aby version Marvel ! Et la garde royale, armée de femmes bad ass... Génial ! Courez-y, c'est rafraîchissant et dépaysant !
Au final, ces 2h15 sont passées très vite, malgré des ressorts scénaristiques qui ne sont pas révolutionnaires !


Les autres sorties ciné

The Greatest Showman
Biographie de P.T. Barnum, le fondateur du cirque, c'est un film inattendu. Je pensais en effet aller voir un long-métrage classique, mais The Greatest Showman tient plus de la comédie musicale. Et c'est très réussi.
Alors, certes, l'histoire est banale. Un type assez pauvre promet monts et merveilles à une jeune femme de bonne famille, et cherche une bonne idée pour arriver à ses fins. Idée qu'il finit par trouver, mais, bien sûr, cela va attiser les convoitises... On va lui mettre des bâtons dans les roues, il va se relever, tout ça... Pas de grande surprise scénaristique. Mais il demeure que c'est un film esthétiquement beau, dans ses couleurs, ses décors, ses acteurs aussi. Les chansons sont entraînantes, et mises en valeur par des chorégraphies impressionnantes rendues possibles par le milieu du cirque. Et même quand on en sort, la rythmique reste super (j'ai particulièrement aimé les "chorés" avec les shooters ou chopes, qui font des percussions du tonnerre) !
En gros, si vous voulez être surpris par un scénario, ce n'est pas le bon film. Mais si vous voulez passer un bon moment musical et en prendre plein les mirettes, il est pour vous !

La Ch'tite famille
Un film dont je n'attendais pas grand chose, si ce n'est du potache. La surprise a été bonne ! La bonne humeur règne dans la salle comble, qui rit de bon cœur devant cette famille haute en couleurs. Le ch'timi y est à l'honneur, on ne comprend d'ailleurs pas 100% des phrases par moments, mais qu'importe. Moi qui suis amoureuse des mots, j'ai adoré découvrir ces expressions très imagées qui sont la marque de fabrique du film... Le thème de fond, la famille, m'a particulièrement touchée. On taira le fait que quelques larmes ont malencontreusement coulé de mes yeux, par moments (à cause de l'essence, sans doute, comprendra qui a vu le film).
A voir en famille, avec des enfants pas trop petits !


Les re-visionnages chaudoudou

Parce qu'il y a des week-ends où la grisaille et les événements de la vie font qu'on a besoin de réconfort, voilà les 3 élus qui ont permis de redresser la barre. Des titres qui se passent de commentaires, bien sûr !


Les séances de cinéma à domicile !

Zulu
Adaptation du livre éponyme de Caryl Férey, le film m'a déçue sur certains aspects, notamment un passage un peu rapide sur certains événements, et des femmes d'une grande importance dans le roman très peu présentes dans le film.
Ça reste bien fait, très noir, très violent. Nous sommes immergés dans l'Afrique du Sud post apartheid dans laquelle persistent malgré tout de nombreuses discriminations et manipulations crasses. De quoi faire froid dans le dos, surtout quand on apprend que tout cela est très documenté et basé sur des faits réels...

Tellement proches
Un film du duo Toledano/Nakache que j'ai adoré, en particulier avec Intouchables et Samba. C'était la première fois que je le voyais. Bien qu'à mon sens en-deçà des deux précédemment cités, j'ai passé un bon moment de divertissement avec ces deux foyers qui tournent à l'eau de boudin !
A regarder pour passer un bon moment sans se prendre la tête... sauf si vous voulez vous reposer de vos gosses insupportables !


Cloud Atlas
Là, c'est un peu le contraire, c'est le film à regarder en étant très disponible intellectuellement, parce que ça turbine plein pot sous les crânes (et en ayant du temps devant soi, car il fait quand même quasiment 3h) ! Un chef-d'oeuvre visuel, scénaristique, mais aussi de réalisation, et de maquillage des acteurs. Je l'avais vu au ciné à sa sortie, je n'avais pas tout saisi... et je pense que je découvrirai encore des choses en le revoyant. 
Réalisé par les sœurs Wachowski, auxquelles nous devons également la série Sense8, dans laquelle je suis plongée actuellement !

🔞 Théo & Hugo dans le même bateau 🔞
Attention, sexually explicit content !
J'avais entendu parler de ce film, drame gay évoquant la thématique délicate à aborder du SIDA. 
Le début du film est très... perturbant. Je suis allée vérifier plusieurs fois qu'il n'y avait pas méprise sur le genre du film, puisque j'ai cru que j'étais accidentellement tombée sur un porno. Que nenni, passées les 10-15 premières minutes de sexe torride et explicite dans un sex-club, on suit les prémices du histoire d'amour entre ces deux hommes qui sont d'emblée liés par une crainte terrible : la transmission du VIH...

Voilà pour février, finalement pas si minable que ça au bilan ! De gros coups de coeur. Et aucune déception ! Pourvu que le mois de mars soit aussi bon !