La voilà enfin, la tant attendue chronique d'Aeternia, premier du nom ! En retard à ma propre LC... la honte ! Voilà l'affront lavé !
Edition : Scrinéo
Année de
parution : 2015Nombre de pages : 374 pages
Genre : fantasy
Synopsis
Leth Marek, champion d'arènes, se retire invaincu, au sommet de sa
gloire. Il a quarante ans, une belle fortune et deux jeunes fils qu'il
connaît à peine. C'est à Kyrenia, la plus grande cité du monde, qu'il
choisit de les élever, loin de la violence de sa terre natale. Lorsqu'il
croise la route d'un culte itinérant, une étrange religion menée par un
homme qui se dit prophète, l'ancien champion ignore que son voyage va
basculer dans le chaos. À Kyrenia, où l'on adore la Grande Déesse et les
puissants du Temple s'entredévorent, une guerre ouverte éclate entre
deux cultes, réveillant les instincts les plus noirs. La hache de Leth
Marek va de nouveau tremper dans le sang. Le plus violent des combats
est celui que l'on mène contre ses propres croyances.
Mon avis
Voilà plus d'un an maintenant que j'entends parler, toujours en bien, de cet auteur que j'ai eu la chance de rencontrer sur un salon : Gabriel Katz. Sa trilogie est entrée dans ma PAL à cette occasion, et puis les choses ont fait que, finalement, je découvre l'auteur avec cette nouvelle série. Et quelle découverte !
L'entrée en matière est solide, dans tous les sens du terme ! D'emblée, le lecteur est projeté dans l'arène, ce qui n'est pas pour me déplaire et promet de beaux moments d'actions. Premier point positif, donc. Et puis, très vite, les premières pages se tournent, les premiers sourires à la lecture : la plume fait son effet, il a du talent, le monsieur !
Un mot sur le fond, d'abord. Le sujet n'est pas simple, puisqu'il est question de la rencontre frontale (et brutale) de deux cultes, celui de la Déesse, et celui d'Ochin, ancien dieu du riche Panthéon local. On s'en doute, tout le monde ne va pas voir les choses de la même façon, et très vite les premiers accrocs surviennent. Une guerre de religion nait sous les yeux impuissants du lecteur, qui côtoie alternativement adeptes d'un culte et de l'autre, ce qui lui confère indéniablement une objectivité supérieure. Un thème pas évident, donc, mais traité de façon intéressante. Tout n'est évidemment pas aussi simple qu'il n'y parait, et il est parfois difficile de réaliser qui tire les ficelles... Même les plus honnêtes sont parfois assaillis par le doute.
Pour ne rien gâcher, l'histoire est bien servie par une galerie de personnages au caractère franc, très différents, mais pourtant complémentaires.
Le héros de notre histoire, d'abord, Leth Marek, fait office de gros nounours à la hache. Ancien champion des arènes, c'est une brute au grand coeur pour laquelle il est bien difficile de ne pas avoir de sympathie, même lors de sa quête de vengeance.
Desmeon, aka Dez' pour les intimes, est en quelque sorte son complément. Subtil et habile dans l'art du combat, il est au contraire très m'as-tu vu au quotidien, et aurait tout pour me déplaire. Mais, comme d'autres lecteurs, je me suis vite surprise à m'attacher à lui !
Tout deux servent le culte d'Ochin sans pour autant, fait intéressant, y croire ou pratiquer.
De l'autre côté, Varian est un jeune homme qui a décidé de se consacrer au culte de la Déesse, au point d'entrer dans les ordres. Au fil des pages, le lecteur le voit se départir de sa naïveté initiale.
Quelques femmes, qui ne sont pas en reste côté caractère, vont bien entendu s'immiscer dans les relations des uns et des autres. Comment ne pas citer Ness', notamment, la jolie prêtresse d'Ochin ?
Vous l'avez compris, cette palette d'identités est un point fort du livre qui, je l'espère, vous donnera envie de partager quelques chapitres avec eux. Pour tout vous dire, même le chien ridicule qui suit Leth a du charme !
Pour achever de vous convaincre, je pourrais aussi vous dire que je n'ai pas vu les chapitres passer. Courts, fluides, ils s'enchainent en douceur. Les dialogues sont très vifs, surtout entre Leth et Desmeon, qui font montre d'un sens de la répartie à toute épreuve. La prose n'est pas alambiquée, et c'est agréable !
Par contre, le sieur Katz n'est pas tendre avec ses protagonistes ! Un événement en particulier, intervenant en début de roman, donne le ton : nous n'avons pas ici affaire à des tendres. Et puis... cette fin ! Mais non ! Maintenant, il va falloir voir ce qu'il en est vraiment dans le tome 2 ! Patience, il sera disponible fin août. D'ici là, lisez celui-ci, pendant que moi je m'en vais découvrir d'autres romans de l'auteur !
Si vous n'êtes pas sûr de franchir le pas, d'autres avis pourraient vous convaincre :
Sia, Amarüel, Camille7, Leeloo lectures
L'entrée en matière est solide, dans tous les sens du terme ! D'emblée, le lecteur est projeté dans l'arène, ce qui n'est pas pour me déplaire et promet de beaux moments d'actions. Premier point positif, donc. Et puis, très vite, les premières pages se tournent, les premiers sourires à la lecture : la plume fait son effet, il a du talent, le monsieur !
Un mot sur le fond, d'abord. Le sujet n'est pas simple, puisqu'il est question de la rencontre frontale (et brutale) de deux cultes, celui de la Déesse, et celui d'Ochin, ancien dieu du riche Panthéon local. On s'en doute, tout le monde ne va pas voir les choses de la même façon, et très vite les premiers accrocs surviennent. Une guerre de religion nait sous les yeux impuissants du lecteur, qui côtoie alternativement adeptes d'un culte et de l'autre, ce qui lui confère indéniablement une objectivité supérieure. Un thème pas évident, donc, mais traité de façon intéressante. Tout n'est évidemment pas aussi simple qu'il n'y parait, et il est parfois difficile de réaliser qui tire les ficelles... Même les plus honnêtes sont parfois assaillis par le doute.
Pour ne rien gâcher, l'histoire est bien servie par une galerie de personnages au caractère franc, très différents, mais pourtant complémentaires.
Le héros de notre histoire, d'abord, Leth Marek, fait office de gros nounours à la hache. Ancien champion des arènes, c'est une brute au grand coeur pour laquelle il est bien difficile de ne pas avoir de sympathie, même lors de sa quête de vengeance.
Desmeon, aka Dez' pour les intimes, est en quelque sorte son complément. Subtil et habile dans l'art du combat, il est au contraire très m'as-tu vu au quotidien, et aurait tout pour me déplaire. Mais, comme d'autres lecteurs, je me suis vite surprise à m'attacher à lui !
Tout deux servent le culte d'Ochin sans pour autant, fait intéressant, y croire ou pratiquer.
De l'autre côté, Varian est un jeune homme qui a décidé de se consacrer au culte de la Déesse, au point d'entrer dans les ordres. Au fil des pages, le lecteur le voit se départir de sa naïveté initiale.
Quelques femmes, qui ne sont pas en reste côté caractère, vont bien entendu s'immiscer dans les relations des uns et des autres. Comment ne pas citer Ness', notamment, la jolie prêtresse d'Ochin ?
Vous l'avez compris, cette palette d'identités est un point fort du livre qui, je l'espère, vous donnera envie de partager quelques chapitres avec eux. Pour tout vous dire, même le chien ridicule qui suit Leth a du charme !
Pour achever de vous convaincre, je pourrais aussi vous dire que je n'ai pas vu les chapitres passer. Courts, fluides, ils s'enchainent en douceur. Les dialogues sont très vifs, surtout entre Leth et Desmeon, qui font montre d'un sens de la répartie à toute épreuve. La prose n'est pas alambiquée, et c'est agréable !
Par contre, le sieur Katz n'est pas tendre avec ses protagonistes ! Un événement en particulier, intervenant en début de roman, donne le ton : nous n'avons pas ici affaire à des tendres. Et puis... cette fin ! Mais non ! Maintenant, il va falloir voir ce qu'il en est vraiment dans le tome 2 ! Patience, il sera disponible fin août. D'ici là, lisez celui-ci, pendant que moi je m'en vais découvrir d'autres romans de l'auteur !
Si vous n'êtes pas sûr de franchir le pas, d'autres avis pourraient vous convaincre :
Sia, Amarüel, Camille7, Leeloo lectures