Plus de succès cette fois avec ce nouveau partenariat Livraddict (on ne s'en lasse pas !), avec le troisième et dernier tome de La Voie des Oracles, superbe trilogie signée Estelle Faye. Merci Scrinéo qui publie cette série, maison d'édition avec laquelle les bonnes expériences se multiplient.
Année de
parution : 2016Nombre de pages : 316 pages
Genre : fantasy jeunesse
Synopsis :
Une fois n'est pas coutume, et parce que spoiler c'est gâcher, je ne partage pas le synopsis officiel... Je vous déconseille d'ailleurs de lire la quatrième de couverture avant d'avoir lu les deux premiers tomes.
Mon avis
La magnifique couverture d'Aurélien Police, une fois de plus, annonce la couleur : cet ultime tome sera beaucoup plus sombre que les précédents. Fini les douces couvertures ocres, c'est le noir qui domine.
Si vous avez lu les tomes précédents il y a longtemps, vous serez probablement déstabilisés par le début de celui-ci. Et pour cause : le lecteur se trouve projeté dans un monde qui a bien changé. De mon côté, je venais de finir le tome 2. La suite m'a donc paru parfaitement logique et brillamment choisie.
Difficile, en revanche, d'en parler sans spoiler méchamment les derniers événements du tome 2. Je resterai volontairement assez vague pour préserver le plaisir à venir des futurs lecteurs qui pourraient avoir l'idée de venir jeter un œil ici avant de plonger dans cette aventure romaine...
Le voyage est toujours au centre de l'histoire, dans ce nouvel opus. Estelle Faye continue de nous faire découvrir de nouveaux horizons, faisant cette fois la part belle à l'île de Britannia. De nouveaux cultes, de nouveaux peuples sont offerts à notre connaissance. Pas toujours simple de s'y retrouver parmi tous ces dieux, celtes, carthaginois, romains... un conseil, portez la plus grande attention à ces personnages quand vous les croisez, pour vous éviter des interrogations ultérieures ! Pour ma part, j'avais été prévenue par les copinautes, cela ne m'a donc pas posé de problème particulier.
Le contexte, également, est un peu différent. Les Chrétiens ne sont plus à la fête, les dieux romains ont quant à eux trouvé un nouvel éclat. Pas toujours pour le plus grand plaisir des principaux intéressés, d'ailleurs. Les devins sont au pouvoir, la face du monde en est complètement modifiée. Plus personne n'est maître de son destin. L'auteur démontre intelligemment qu'aucun excès n'est bénéfique, un message qu'il n'est pas inutile de rappeler dans le contexte mondial actuel.
Les personnages ne sont pas en reste puisqu'on les découvre sous un nouveau jour, en particulier le trio Thya, Aylus, Enoch. J'avais déjà apprécié leur développement dans les deux premiers, la surprise a été très agréable dans celui-ci. La part de mystère ajoutée par le nouveau personnage de l'Oracle brûlée, dont on ne sait pas exactement sur quel tableau elle joue, ajoute encore un surcroît d'intérêt. Que du bon, que du bon !
L'écriture n'est pas en reste, puisque bien qu'estampillée jeunesse, cette saga profite de l'écriture agréable et parfaitement appréciable par tous publics d'Estelle Faye, qui a su me donner envie de la suivre de près.
Enfin, la fin... et quelle fin ! A la lecture des premiers chapitres, je me suis beaucoup interrogée sur ce que l'auteure nous offrirait. Avec un soupçon d'inquiétude, je dois avouer, que l'issue choisie ne verse dans la facilité. Eh bien non. Elle m'a parfaitement satisfaite, parce qu'elle est amenée habilement, et qu'elle fait la part belle à la réflexion sur la suite.
La conclusion ? Je vais quitter à regrets ces plus ou moins attachants protagonistes. La Voie des Oracles conserve son intérêt d'un bout à l'autre, et même plus : avec Aylus, Estelle Faye a su conclure sa trilogie d'une bien belle façon qui relance l'intérêt des lecteurs. Bravo !
Si vous avez lu les tomes précédents il y a longtemps, vous serez probablement déstabilisés par le début de celui-ci. Et pour cause : le lecteur se trouve projeté dans un monde qui a bien changé. De mon côté, je venais de finir le tome 2. La suite m'a donc paru parfaitement logique et brillamment choisie.
Difficile, en revanche, d'en parler sans spoiler méchamment les derniers événements du tome 2. Je resterai volontairement assez vague pour préserver le plaisir à venir des futurs lecteurs qui pourraient avoir l'idée de venir jeter un œil ici avant de plonger dans cette aventure romaine...
Le voyage est toujours au centre de l'histoire, dans ce nouvel opus. Estelle Faye continue de nous faire découvrir de nouveaux horizons, faisant cette fois la part belle à l'île de Britannia. De nouveaux cultes, de nouveaux peuples sont offerts à notre connaissance. Pas toujours simple de s'y retrouver parmi tous ces dieux, celtes, carthaginois, romains... un conseil, portez la plus grande attention à ces personnages quand vous les croisez, pour vous éviter des interrogations ultérieures ! Pour ma part, j'avais été prévenue par les copinautes, cela ne m'a donc pas posé de problème particulier.
Le contexte, également, est un peu différent. Les Chrétiens ne sont plus à la fête, les dieux romains ont quant à eux trouvé un nouvel éclat. Pas toujours pour le plus grand plaisir des principaux intéressés, d'ailleurs. Les devins sont au pouvoir, la face du monde en est complètement modifiée. Plus personne n'est maître de son destin. L'auteur démontre intelligemment qu'aucun excès n'est bénéfique, un message qu'il n'est pas inutile de rappeler dans le contexte mondial actuel.
Les personnages ne sont pas en reste puisqu'on les découvre sous un nouveau jour, en particulier le trio Thya, Aylus, Enoch. J'avais déjà apprécié leur développement dans les deux premiers, la surprise a été très agréable dans celui-ci. La part de mystère ajoutée par le nouveau personnage de l'Oracle brûlée, dont on ne sait pas exactement sur quel tableau elle joue, ajoute encore un surcroît d'intérêt. Que du bon, que du bon !
L'écriture n'est pas en reste, puisque bien qu'estampillée jeunesse, cette saga profite de l'écriture agréable et parfaitement appréciable par tous publics d'Estelle Faye, qui a su me donner envie de la suivre de près.
Enfin, la fin... et quelle fin ! A la lecture des premiers chapitres, je me suis beaucoup interrogée sur ce que l'auteure nous offrirait. Avec un soupçon d'inquiétude, je dois avouer, que l'issue choisie ne verse dans la facilité. Eh bien non. Elle m'a parfaitement satisfaite, parce qu'elle est amenée habilement, et qu'elle fait la part belle à la réflexion sur la suite.
La conclusion ? Je vais quitter à regrets ces plus ou moins attachants protagonistes. La Voie des Oracles conserve son intérêt d'un bout à l'autre, et même plus : avec Aylus, Estelle Faye a su conclure sa trilogie d'une bien belle façon qui relance l'intérêt des lecteurs. Bravo !