Après en avoir beaucoup entendu parler en bien, après avoir attendu longtemps qu’il soit disponible à la médiathèque pour le lire… Je me suis enfin plongée dans Divergent, une lecture du baby jeunesse et du baby SF. Un coup de cœur !
Edition : Nathan
Année de parution : 2011
Nombre de pages : 440 pages
Genre :
Science-fiction, jeunesse
Synopsis :
Dans le Chicago
dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée
à la culture d'une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les
Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les
adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils
consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester
avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle
fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu'elle a caché à tout le monde parce qu'elle a été averti qu'il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l'aider à sauver ceux qu'elle aime. . . ou pourrait la détruire.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu'elle a caché à tout le monde parce qu'elle a été averti qu'il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l'aider à sauver ceux qu'elle aime. . . ou pourrait la détruire.
Mon avis :
Qu’elle est
intéressante, cette société dans laquelle chaque individu est censé privilégier
une seule de ses qualités pour en faire sa personnalité et sa ligne de
vie ! On aperçoit d’ores et déjà la difficulté que peut impliquer un tel
choix… Une chose est sûre, j’aurais été bien en peine de choisir mon camp, à
leur place !
On s’en doute, la
société idéaliste ainsi créée, avec sa division en cinq factions supposément
chacune à sa place, ne peut pas tourner si rond que ça… Comme toujours, le
pouvoir vient au centre de l’attention d’un certain nombre, et devient objet de
convoitise. Une difficulté supplémentaire, puisque, on le comprend bien, un
conflit entre factions se traduit inévitablement par un déchirement au sein des
familles comptant des « transferts » (enfants ayant choisi une faction
différente de celle de leurs parents). C’est bien entendu le cas de Tris,
l’héroïne…
L’histoire est bien
servie par des personnages à la fois à l’état brut et attachant. Tris, adolescente
chétive, en provenance d’une faction peu appréciée, va en baver pour tenter de
prouver à tous qu’elle est à leur hauteur… Tobias, le beau ténébreux dont on
sent bien qu’il cache un terrible secret, s’avère tantôt brutal, tantôt tendre
avec elle… Voilà pour les deux principaux. Autour, on trouve des nouveaux amis
en or, mais aussi des ennemis d’une violence hallucinante… La lutte pour le
classement peut commencer !
Divergent est un roman
qui se lit rapidement, probablement d’une traite lorsque les conditions le
permettent ! Le style est fluide, les environnements comme les personnages
bien décrits sans pour autant tomber dans l’overdose de détails… Bien qu’il
s’agisse d’un roman jeunesse, Veronica Roth n’est pas tombée dans une écriture
simpliste, pour le plus grand plaisir des lecteurs plus âgés ! On suit
avec intérêt les (més)aventures de l’héroïne, son initiation, et sa maturité
grandissante… A n’en point douter, je lirai la suite !
Ah ce fameux Divergent si populaire! Que fais-je? Lira, lira pas? ça me semble plaisant et en même temps j'ai déjà tant à lire! Que fais-je?
RépondreSupprimerIl est dans les baby challenge celui-ci?
dans 2 à la fois ! le jeunesse et le SF ! Lira ! ;)
SupprimerJ'ai adoré ! Je ne fais qu'une bouchée du 1 et du 2 ! J'ai été complètement conquise par cette histoire et par les personnages !
RépondreSupprimerBonne lecture du tome 2.
merci ! Je ne sais pas encore pour quand il sera, mais ça viendra ;)
SupprimerAhh Divergent ! Ma plus belle découverte de 2012 ! J'ai littéralement dévoré les deux tomes et j'attends impatiemment le 3e tome !!!
RépondreSupprimerUn livre vraiment addictif !
Bonnes lectures !
Addictif oui ! Je ne savais pas qu'il y en avait un 3ème prévu ! Cool :)
Supprimeroui moi aussi j'ai adoré les deux premiers tome et j'ai vraiment h$ate de lire la suite
RépondreSupprimerEh oui, j'avais suivi ton avis qui m'avait poussée à le lire plus vite :)
SupprimerJ'ai beaucoup aimé ce premier tome et j'ai hâte de découvrir le tome 2 =D
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'évolution des personnages, et les thèmes discrètement traités. Dans le même genre, j'ai bien aimé Les Variants, de Robison Wells.
Tu l'auras sûrement lu avant moi ! ;)
SupprimerJ'entends beaucoup de choses sur ce roman, je pense que je me laisserai tenter un de ces quatre !
RépondreSupprimerHello
RépondreSupprimerCa faisait longtemps que je n'étais plus passé faire un petit coucou.
Belle évolution de votre site mesdemoiselles.Bravo!!
Comme je suis là , j'en profite.
Au sujet de Tintin au Congo.
Je n'ai jamais adhéré aux convictions que pouvait avoir Hergé et en effet certains clichés de ses BD peuvent déranger et interpeller.
Je ne suis pas là pour faire l'apologie ni le procès de ses principes philosophiques.
Je crois seulement qu'il faut remettre les choses dans leurs contextes.
Cette BD fût publiée en juin 1930.
A cette époque la Belgique est en pleine ère colonialiste ainsi que toute l'Europe ceci dit.
La colonisation du Congo fût et l'est encore une mine d'or.
Si aujourd'hui économiquement nous tenons debout c'est hélas grâce à elle.
J'ai trouvé ceci sur wiki et je trouve que cela résume bien le contexte de l'histoire.
c/c
Contexte de colonisation
Dans les années 1930, le Congo représentait un véritable Eldorado pour la Belgique. Le Congo, quatre-vingt fois plus grand que le pays qui le colonisait, avait un sous-sol extrêmement riche. À cette époque, le territoire manquait de main-d'œuvre. La tendance de l'époque était donc de faire de la publicité pour ce pays.
Hergé affirma plus tard que lors de la création de Tintin au Congo, tout comme pour Tintin au pays de Soviets, il vivait dans un milieu plein de préjugés. C'est d'ailleurs la particularité de Tintin au Congo : l'album, bien loin des prises de positions anti-colonialistes qui apparaissent dans l’œuvre d'Hergé dès le Lotus bleu, est rempli de stéréotypes typiques de la vision qu'avaient de l'Afrique les Européens à cette époque.
Hergé déclarera ainsi à propos de l'album :
« Pour le Congo tout comme pour Tintin au pays des Soviets, il se fait que j’étais nourri des préjugés du milieu dans lequel je vivais… C’était en 1930. Je ne connaissais de ce pays que ce que les gens en racontaient à l’époque : « Les nègres sont de grands enfants, heureusement que nous sommes là ! », etc. Et je les ai dessinés, ces Africains, d’après ces critères-là, dans le pur esprit paternaliste qui était celui de l’époque en Belgique. »
Conscient de ces stéréotypes qui sont effectivement à la base de certaines condamnations de cette œuvre pour contenu raciste lorsque l'on oublie sa date de réalisation, Hergé défendait son ouvrage en disant que ses personnages étaient « des noirs de fantaisie », et citait dans ce sens un article élogieux publié par la revue Zaïre, l'hebdomadaire de l'Afrique centrale en 1969, selon lequel « si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela »2.
Pour Clément Vidibio, éditorialiste de la revue, au Congo de Tintin, « les hommes bons sont le plus souvent congolais et Tintin, le généreux, lutte contre le mal incarné par un mauvais blanc ». Il serait « injuste de frustrer le Congo de ce jeune héros dont la tendresse pour notre pays n'est pas à démontrer.
Ainsi peut-on au contraire de nos jours trouver dans cette même œuvre une caricature de la vision simpliste des occidentaux, laquelle contient sa propre explication et condamnation du racisme.
Quand au scénario , en effet il est simpliste comme pour toutes les BD d'Hergé.
Idem pour le dessin.
Par contre certains dialogues et noms de personnages me font parfois rire.
Il emploie beaucoup d'expressions bruxelloises que j'ai la chance de comprendre.
Oups!!! C'est bien long tout ça, je ne viens pas souvent donc je me lache :)
A bientôt
Bernard alias Papi
C'est tout moi ça n je ne l'ai pas posté au bon endroit :/
RépondreSupprimerMerci Papi pour la remise dans le contexte, et tes encouragements ! ça fait toujours plaisir de te voir passer par là ;)
RépondreSupprimerPour ce qui est du post au mauvais endroit... T'es tout pardonné ! ^^