Encore happée par une couverture d'Aurélien Police ! C'est elle qui, la première, m'a fait m'arrêter sur le livre. Et comme je n'ai jamais trouvé de déception derrière, me voilà lancée à la découverte d'Aurélie Wellenstein.
Année de parution : 2015
Année de parution : 2015
Nombre de pages : 311 pages
Genre : fantasy
Edition : Scrineo
Synopsis :
Poussés par une famine sans précédent, trois amis, Kaya, Ivar et Oswald, prennent le risque de braconner sur les terres de leur seigneur, mais son fils les surprend. Au terme d’une lutte acharnée, ils laissent le noble pour mort. Capturés et jugés pour tentative de meurtre, les trois amis sont condamnés à ingérer un parasite qui va les transformer en « berserkirs ». Au bout de sept jours de lente métamorphose, ils seront devenus des hommes-bêtes, et leur raison s’abîmera dans une rage inextinguible. Le temps de cette transformation, ils sont enfermés dans Hadarfell, un ancien royaume abandonné, dont le passé et l’histoire ont été engloutis par le temps…
Poussés par une famine sans précédent, trois amis, Kaya, Ivar et Oswald, prennent le risque de braconner sur les terres de leur seigneur, mais son fils les surprend. Au terme d’une lutte acharnée, ils laissent le noble pour mort. Capturés et jugés pour tentative de meurtre, les trois amis sont condamnés à ingérer un parasite qui va les transformer en « berserkirs ». Au bout de sept jours de lente métamorphose, ils seront devenus des hommes-bêtes, et leur raison s’abîmera dans une rage inextinguible. Le temps de cette transformation, ils sont enfermés dans Hadarfell, un ancien royaume abandonné, dont le passé et l’histoire ont été engloutis par le temps…
Mon avis :
C'est avec plaisir que j'ai découvert l'univers dans lequel l'autrice nous embarque à travers Le Roi des Fauves, roman fantasy basé, une fois n'est pas coutume, sur la mythologie nordique. Ici, point d'elfes et de lutins, mais bien de farouches Berserkirs et d'imposantes Valkyries pour nous faire trembler !
L'univers mis en scène est terriblement sombre et froid. Au fil des aventures des protagonistes, nous traversons des contrées dans lesquelles les habitants s'avèrent hostiles, voire malveillants. Il faut dire que les jeunes gens ont osé braconné sur les terres du seigneur alors qu'ils mourraient juste de faim. Honteux ! Très vite, ils sont condamnés non pas à mort mais bien pire : ils vont ingérer des vers qui vont, une semaine plus tard, faire d'eux des Berserkirs. La scène est particulièrement désagréable pour moi qui n'aime pas les insectes et encore moins l'idée d'eux pénétrant chez des humains par les narines ou que sais-je. Ça fait froid dans le dos !
Passé cet épisode, direction Hadarfell en attendant la grande transformation. Là encore, territoire hostile et oppressant. Les autres exilés déjà transformés n'ont qu'une idée en tête, faire leur casse-croûte de nos héros. Débute alors une lutte pour la survie, qui met à mal à plusieurs reprises le lien fort qui les unit pourtant. Bien entendu, pas question de vider les lieux, une magie puissante et cruelle fait de toute tentative un moment... douloureux.
Mais revenons sur les personnages en question : trio assez conventionnel d'amis d'enfance, il n'en demeure pas moins efficace. Kaya représente la gent féminine et a un caractère bien trempé. Ivar est le mastodonte doux comme un agneau, forgeron de métier. Enfin Oswald est le chétif craintif qui se repose beaucoup sur ses camarades. D'autres apparaissent en second plan, notamment Hilde, que j'aurais adoré suivre davantage. Chacun d'eux va faire face à la part animale désormais en lui, et va y réagir à sa façon. C'est ce que j'ai préféré. Faut-il lutter contre la bestialité qui monte en soi ou au contraire l'accepter ? Quel animal va apparaître pour chacun d'eux ? Autant d'observations, de questions qui m'ont permis de ne pas voir le temps passer. Le trio n'est pas épargné, et par extension le lecteur non plus. Mon côté sadique et maso a apprécié !
En conclusion, Le Roi des Fauves est un roman court mais efficace dont le rythme soutenu ne laisse aucun répit au lecteur. Certains regretteront peut-être le manque de détails. Pour ma part, il ne m'a pas posé problème, laissant une porte ouverte à mon inmgination. Je suis donc prête pour le dernier opus de l'autrice qui m'a sérieusement tapé dans l'oeil, Le dieu-oiseau, qui promet encore quelques heures sombres !
J'ai moi aussi beaucoup aimé ce livre et j'ai hâte de lire d'autres livres d'Aurélie Wellenstein :)
RépondreSupprimerAh, peut-être qu'on choisira le même pour la suite de la découverte de cette autrice ! :)
SupprimerDésolée de la réponse tardive, Blogger a décidé de ne plus me prévenir des nouveaux commentaires...
Il faut que je découvre cette auteure...
RépondreSupprimerSi tu aimes les histoires sombres, fonce ! N'hésite pas à me dire ce que tu auras choisi ! :)
SupprimerJ'ai beaucoup aimé ce roman, mais je fais partie du lectorat déçu par cette fin ouverte. Ce roman me donne l'impression d'être le début de quelque chose de plus grand et c'est très frustrant !
RépondreSupprimerC'est sûr que ce genre de fin c'est tout l'un ou tout l'autre : soit on est ravi de pouvoir imaginer sa propre suite, ses propres destins... soit on est méga frustré de ne pas savoir ! Mais disons que la fin ouverte laisse la possibilité aux auteurices de revenir ultérieurement dans cet univers en suspens ! ;)
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