Conquise par le dernier live Youtube de l'autrice Cindy van Wilder, promouvant humblement des dizaines de titres sans glisser un mot sur ses œuvres personnelles, et ayant beaucoup entendu parler du récent La lune est à nous, j'ai eu envie d'aller découvrir un peu plus ce qu'elle écrit. Grand bien m'en a pris, puisque cela m'a permis de découvrir dans la section bonus de son site une bien jolie nouvelle, Mulberry tree. A noter que cette nouvelle a été éditée en format papier !
Nombre de pages : 101 pages
Genre : contemporaine, nouvelle
Edition : Pluméa
Synopsis :
"Le bonheur se conjugue par petites touches, il ne s'impose pas. Pas plus qu'il ne demeure pour toute la vie."
Mon avis :
Il est toujours difficile de parler d'un texte court sans trop en dévoiler.
Comment dire... Mulberry tree, c'est une expérience. Un moment de lecture d'une densité rare, tant dans les sujets traités que dans les émotions ressenties. En une centaine de pages, l'autrice aborde des sujets aussi forts et sérieux que le deuil, les relations entre parents et enfants, la culpabilité d'être loin de nos proches, la bisexualité. Elle évoque la pression de la société, dans un monde normé où un couple c'est encore, pour beaucoup, un homme et une femme. Et un homme et une femme qui font leur vie ensemble, ça doit avoir un enfant. Occasion rêvée de parler aussi de l'impatience, la déception quand l'enfant ne vient pas assez vite...
Mais cette histoire, c'est aussi de la joie, une renaissance, et beaucoup de bienveillance. Malgré des passages difficiles, Cindy van Wilder en fait une nouvelle feel-good. Malgré le nombre de sujets traités, elle en fait une nouvelle fluide, naturelle. Quiconque connait un peu le sujet sourira à l'utilisation de termes volontairement flous et non genrés, comme " ma moitié". L'écriture est pudique. Tout ça m'a parlé.
Je peux donc avouer sans surprise que j'ai été touchée par cette douce parenthèse dans ma matinée, au chaud sous la couette, indifférente aux chats qui réclamaient leur pitance à corps et à cris. Mes larmes ont coulé, bien sûr. Parce que c'est moi, quand même. Alors...
Si vous me cherchez, je suis en train de faire mes cartons. Le camion de déménagement m'attend, je pars vivre à Mulberry Tree !
Comment dire... Mulberry tree, c'est une expérience. Un moment de lecture d'une densité rare, tant dans les sujets traités que dans les émotions ressenties. En une centaine de pages, l'autrice aborde des sujets aussi forts et sérieux que le deuil, les relations entre parents et enfants, la culpabilité d'être loin de nos proches, la bisexualité. Elle évoque la pression de la société, dans un monde normé où un couple c'est encore, pour beaucoup, un homme et une femme. Et un homme et une femme qui font leur vie ensemble, ça doit avoir un enfant. Occasion rêvée de parler aussi de l'impatience, la déception quand l'enfant ne vient pas assez vite...
Mais cette histoire, c'est aussi de la joie, une renaissance, et beaucoup de bienveillance. Malgré des passages difficiles, Cindy van Wilder en fait une nouvelle feel-good. Malgré le nombre de sujets traités, elle en fait une nouvelle fluide, naturelle. Quiconque connait un peu le sujet sourira à l'utilisation de termes volontairement flous et non genrés, comme " ma moitié". L'écriture est pudique. Tout ça m'a parlé.
Je peux donc avouer sans surprise que j'ai été touchée par cette douce parenthèse dans ma matinée, au chaud sous la couette, indifférente aux chats qui réclamaient leur pitance à corps et à cris. Mes larmes ont coulé, bien sûr. Parce que c'est moi, quand même. Alors...
Si vous me cherchez, je suis en train de faire mes cartons. Le camion de déménagement m'attend, je pars vivre à Mulberry Tree !
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