Il est de ces livres dont on entend parler, beaucoup, sans avoir mis la main dessus... De grands classiques dont on n'avait pas entendu parler, avant qu'une personne de bon conseil pour les mette dans les mains... C'est ce qui est arrivé pour Niourk, de Stefan Wul, un auteur qui m'était inconnu.
Année de
parution : 2013 (1957 pour la première édition !)
Nombre de
pages : 258 pages
Genre : science-fiction, jeunesse
Synopsis
La Terre n'est plus qu'un vaste désert. Des monstres engendrés par
d'antiques technologies radioactives hantent ce qu'il reste des océans -
quelques lacs d'eau saumâtre, rien de plus. Dans ce monde âpre, un
enfant noir, rejeté par tous les membres de sa tribu, se met en route
vers Niourk, la ville mythique, peuplée de fantômes. Au bout de cette
quête se trouve peut-être le moyen de redonner vie à notre Terre
assassinée.
Mon avis
A travers ce court roman post-apocalyptique, nous suivons les pérégrinations d'un enfant différent. En effet, il est noir, dans une tribu primitive composée uniquement d'hommes blancs. C'est là la première difficulté rencontrée par le protagoniste, mis à l'écart, au rebut de son groupe. Il apprend jour après jour à se débrouiller seul, et cela va lui être bien utile.
Après la destruction du camp, la tribu est amenée à déménager. L'enfant noir décide alors de se mettre en quête de Niourk, la ville des Dieux. Il va rencontrer bien des périls sur sa route, animaux sauvages et monstres mutants, et va aussi trouver l'opportunité de s'affirmer, d'une façon ultra-violente, mais qui parait finalement banale. Il va également découvrir un mode de vie oublié...
Cette quête initiatique est l'occasion pour l'auteur de pointer du doigt la déshumanisation de la société, engendrée par une évolution scientifique et technique extrême. Elle prône au contraire le retour aux choses simples, dans lesquelles se trouvent les vrais bonheurs quotidiens, telles que la présence des proches, le sentiment d'appartenir à une entité. D'avoir une identité, associée à des sentiments et une histoire qui font de nous de que nous sommes !
Niourk est un roman jeunesse, mais pas infantilisant. Le vocabulaire choisi est même étonnamment avancé pour l'âge cible. Lu en quelques heures, c'est une jolie leçon qui remet des choses à leur place, et nous met en garde sur l'évolution de notre société. Visionnaire, pour un roman écrit dans les années 50 !
Pour faire court, même si j'ai parfois eu du mal à m'identifier à ce "petit homme noir", du fait de certains de ses actes probablement, j'ai passé un agréable moment à marcher dans ses traces, et à redécouvrir notre monde un tant soit peu modifié. Une parenthèse plaisante, pour laquelle je me dois de remercier Titepousse !
A travers ce court roman post-apocalyptique, nous suivons les pérégrinations d'un enfant différent. En effet, il est noir, dans une tribu primitive composée uniquement d'hommes blancs. C'est là la première difficulté rencontrée par le protagoniste, mis à l'écart, au rebut de son groupe. Il apprend jour après jour à se débrouiller seul, et cela va lui être bien utile.
Après la destruction du camp, la tribu est amenée à déménager. L'enfant noir décide alors de se mettre en quête de Niourk, la ville des Dieux. Il va rencontrer bien des périls sur sa route, animaux sauvages et monstres mutants, et va aussi trouver l'opportunité de s'affirmer, d'une façon ultra-violente, mais qui parait finalement banale. Il va également découvrir un mode de vie oublié...
Cette quête initiatique est l'occasion pour l'auteur de pointer du doigt la déshumanisation de la société, engendrée par une évolution scientifique et technique extrême. Elle prône au contraire le retour aux choses simples, dans lesquelles se trouvent les vrais bonheurs quotidiens, telles que la présence des proches, le sentiment d'appartenir à une entité. D'avoir une identité, associée à des sentiments et une histoire qui font de nous de que nous sommes !
Niourk est un roman jeunesse, mais pas infantilisant. Le vocabulaire choisi est même étonnamment avancé pour l'âge cible. Lu en quelques heures, c'est une jolie leçon qui remet des choses à leur place, et nous met en garde sur l'évolution de notre société. Visionnaire, pour un roman écrit dans les années 50 !
Pour faire court, même si j'ai parfois eu du mal à m'identifier à ce "petit homme noir", du fait de certains de ses actes probablement, j'ai passé un agréable moment à marcher dans ses traces, et à redécouvrir notre monde un tant soit peu modifié. Une parenthèse plaisante, pour laquelle je me dois de remercier Titepousse !
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