jeudi 22 août 2013

Neige de Maxence Fermine

Au programme aujourd'hui, un petit OVNI que je ne connaissais pas du tout et que j'ai découvert, une fois de plus, par le biais d'un baby challenge. Un titre qu'à coup sûr, je n'aurais pas ouvert autrement, à tort !

Edition : Arléa
Année de parution : 1999
Nombre de pages : 96 pages
Genre : contemporaine, drame







Synopsis : 
Dans le Japon de la fin du xixe siècle, sur l'île d'Hokkaido, Yuko ne désire devenir ni prêtre, ni guerrier, mais poète, afin "d'apprendre à regarder passer le temps". Fasciné par la neige, en laquelle il voit tout à la fois un poème, une calligraphie, une peinture, une danse et une musique, il s'adonne au haïku et traverse les montagnes dans l'espoir de parfaire son art auprès d'un maître renommé...

Mon avis : 
Difficile de parler de ce petit livre qui m'est accidentellement tombé entre les mains !

Le récit, bien que scindé en trois parties chronologiques successives, se dévore en une seule traite. Dans un premier temps, l'auteur fait la découverte de Yuko, un jeune homme dont l'ambition ne s'inscrit pas dans la lignée de celle de sa famille. La guerre, la religion, très peu pour lui. Non, lui veut devenir poète... plus précisément auteur d'haïku(s?), dont le sujet commun sera la neige.
Cette première partie est ponctuée de ces fameux poèmes japonais dont l'art est si réglementé, belle illustration aux explications qui en sont subtilement données. Cet exercice m'est désormais bien moins mystérieux, c'est un premier bon point !

La section centrale est consacrée au maître Soseki, Artiste avec un grand A. Lui maîtrise toutes les formes d'art, et les enseigne, malgré un handicap qui devrait pourtant lui rendre les choses quasi impossibles. L'auteur découvre sa tragique mais néanmoins magnifique histoire...

La dernière partie, on s'en doute, conclut le récit par la rencontre des deux protagonistes, et leur avancée commune. Ainsi, le néophyte et l'expert s'apprivoisent, et s'apprennent mutuellement...

Ce qui fait la force de ce tout petit roman, c'est la légèreté de l'écriture. Pas au sens péjoratif, non, je pense plutôt au côté aérien. C'est concis, les mots sont bien choisis, et le spectateur vole de l'un à l'autre avec aisance. Maxence Fermine nous offre ici une vision de l'art empreinte d'une poésie réelle, tout comme le plaisir que cela procure !
Le récit est passé un peu vite pour que je puisse complètement m'attacher aux personnages, mais il  faut reconnaitre qu'ils ont quelque chose, tous les deux. Yuko, le rêveur, le déterminé, et Soseki, le sage, bienveillant et "bienvoyant"...

L'auteur clôture son histoire de façon parfaite, parfaitement adaptée. Simple, sobre, mais tellement agréable. Un voyage dépaysant et rafraichissant... Un bon moment !

2 commentaires:

  1. Il a l'air plaisant ton petit livre poétique! Moi aussi durant les vacances j'ai eu quelques courts romans type prose en main. Cela change des lectures habituelles.

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    1. Oui c'est très agréable, et parfait pour s'aérer en ce bel été ! Je pense lire autre chose de cet auteur, si ça me tombe sous la main ! ;)

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